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- Suppression du commissariat de Police de Nevers ? 20 février 2025
- MAL-ÊTRE À L’HÔPITAL DE NEVERS 12 février 2025
Tous les articles
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Suppression du commissariat de Police de Nevers ?
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MAL-ÊTRE À L’HÔPITAL DE NEVERS
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Hommage à André Périnaud
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Déterminé·es à défendre une agriculture rémunératrice !
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Soutenir l’engagement des communistes !
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Communiqué suite au second tour des élections législatives
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Déclaration de la Fédération de la Nièvre du PCF suite au premier tour des élections législatives
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Objectif : rentrer au parlement européen
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Bernard CHOPIN : une vie de militant pour un monde meilleur
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Vente solidaire de Pommes de terre
Suppression du commissariat de Police de Nevers ?
Nous apprenons ce jour par la presse locale que la Cour des Comptes préconise dans la Nièvre la disparition de la Police Nationale au profit de la Gendarmerie. Il serait donc question de vouloir supprimer l’unique commissariat de Police Nationale de la Nièvre situé dans la ville préfecture.
Ces préconisations semblent plus être liées à des besoins de faire des économies qu’à vouloir garantir la tranquillité de la population. Nous estimons que ce n’est pas à la Cour des Comptes d’être la boussole des politiques publiques de sécurité. La sécurité est et doit demeurer une compétence régalienne, pour laquelle l’Etat doit s’investir pleinement afin de garantir à chacune et à chacun la tranquillité nécessaire à l’émancipation individuelle et collective.
Nous le constatons au quotidien, les logiques uniquement comptables sont mortifères pour nos habitantes et habitants et nos services publics comme pour la santé ou l’éducation.
Pour nous, ce qui compte, c’est la capacité qu’ont les policiers comme les gendarmes à assurer leurs missions et répondre aux besoins. Les communistes estiment que l’ensemble de la population a le droit à la tranquillité et la sécurité.
C’est pourquoi nous sommes attachés à la construction d’un grand service public de la sécurité aux côtés d’un ministère de la Justice en capacité de faire appliquer rapidement ses décisions, toutes ses décisions. Cela devra passer par un nécessaire choc d’attractivité de ces métiers (recrutement, rémunérations, conditions de travail, revalorisation de la filière judiciaire…).
Nous souhaitons permettre aux policiers et gendarmes de se concentrer sur leur cœur de métier : présence sur le terrain, contact avec la population, collecte de renseignements, investigations, dissuasions et interpellation.
Prendre la problématique par le seul prisme de la disparition de la zone police est une fausse bonne solution qui fait l’impasse sur des sujets comme celui de la coordination avec les services de gendarmerie et de police municipale. Si le choix fait par le maire de Nevers, de mettre en place une police intercommunale a eu pour conséquences de rendre moins présent les agentes et agents municipaux sur Nevers (« selon un représentant syndical »), la question de l’évolution de leurs missions est aussi à approfondir. Alors que le discours sur la nécessaire proximité de leur action est martelé, il est en contradiction avec le sentiment qu’en ont les Neversois et les Neversoises qui ne voient surtout que l’aspect répressif de celle-ci . La volonté ministérielle depuis de nombreuses années d’investir dans la vidéosurveillance au détriment de la présence humaine sur le terrain va dans le même sens.
Les Communistes de la Nièvre s’opposent aux logiques comptables qui sacrifieraient le commissariat et ses effectifs au profit d’une logique de rationalisation sans perspective crédible d’amélioration du service rendu.
Les Nivernaises et Nivernais le constatent : quand l’État recule, c’est l’ensemble des services publics qui disparaît et, à travers cet affaiblissement orchestré, c’est la cohésion nationale qui est menacée
Nous exigeons ainsi le refus des préconisations de la Cour des Comptes et demandons plus de moyens pour renforcer le fonctionnement de l’unique commissariat de Police Nationale de la Nièvre pour garantir aux Neversoises et Neversois leur tranquillité.
A Nevers, le 20 février 2025
MAL-ÊTRE À L’HÔPITAL DE NEVERS
La situation à l’hôpital de Nevers ne va pas en s’arrangeant. Au cours de l’année 2024, ce sont des fermetures du service des urgences qui s’opéraient régulièrement faute d’avoir un médecin pour l’accueil. En fin d’année, c’est le plan blanc qui a été déclenché (notamment pour faire face aux victimes de la grippe hivernale) : plan qui permet en théorie de réquisitionner du personnel et de déprogrammer des opérations pour libérer du personnel.
Plus d’un mois après le déclenchement de ce plan blanc, la situation ne s’améliore pas. Les patients qui arrivent aux urgences doivent parfois attendre de nombreuses heures voire parfois plusieurs jours avant de pouvoir être vus. Faute de pouvoir être prises en charge, les personnes sont dispersées dans les autres services de l’hôpital.
Cela engendre donc une surcharge pour les personnels des services qui, en plus de la prise en charge des patients de leur service, doivent prendre celles et ceux qui affluent des urgences. Ajoutons à cela que la déprogrammation dans le cadre du plan blanc n’est pas effective. Les opérations non urgentes continuent dans de nombreux services. Peut-être pour une question de rentabilité puisqu’il faut bien continuer de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’hôpital ! Résultat : une majorité de personnels soignants sont en surcharge de travail et dénoncent des conditions de travail invivables. Une trentaine de soignants viennent de se déclarer en arrêt maladie. Dans une lettre adressée à la direction, les personnels paramédicaux écrivent « Chacun et chacune d’entre nous sommes atteints dans nos valeurs : bienveillance, bientraitance, respect et dignité. (…) Nous n’arrivons plus à percevoir l’humanité dans les pratiques »
Il y a urgence à ce que l’hôpital public retrouve des moyens financiers et humains pour garantir son rôle : prendre soin de la population. Ce n’est malheureusement pas avec le budget imposé à coup de 49-3 par Bayrou que la situation va s’améliorer.
Hommage à André Périnaud
André était un gars de la terre, le cœur solidement attaché à la vie dans son Bourbonnais natal, dont il aimait à citer Emile Guillaumin.
Le militant de premier plan qu’il a été ne perdait jamais la boussole de la lutte de classe, une réalité bien présente aujourd’hui mais parfois trop ignorée même à gauche.
A l’âge de 17 ans, il adhéra dans un premier temps à l’union de la jeunesse républicaine de France (devenu depuis le Mouvement des Jeunes Communistes) puis dans un second temps, à ses 19 ans, il rejoindra le Parti Communiste Français où il assurera des responsabilités notamment celle de secrétaire départemental de la Jeunesse Communiste de l’Allier de 1956 à 1959.
Arrivé dans la Nièvre au début des années 70, il accepta, en 1972, la responsabilité de Secrétaire de la Fédération de la Nièvre du Parti Communiste Français jusqu’en 1989.
André a tant apporté aux batailles pour l’emploi industriel sacrifié en haut-lieu sur l’autel du tout-tourisme. Les plus anciens se souviennent par exemple de Transunel, d’Alfa-Laval, d’Epéda ou de Soubitez. Ils se souviennent aussi qu’il a lancé « les 7 atouts de la Nièvre », convaincu qu’un département comme le nôtre n’est pas voué au recul perpétuel car classé « lacune » par le traité de Maastricht, mais a au contraire des atouts comme le rail, les aciers d’Imphy, les équipements automobile, l’agriculture, les services publics…pour un développement possible.
Hélas les reculs devant les forces de l’argent ont toujours fini par l’emporter, jusqu’au résultat que nous vivons aujourd’hui et où l’extrême-droite, héritière de Pétain et béquille du banquier-Président, menace de prendre le pouvoir.
André a toujours tenu à ne pas laisser oublier ce qu’a été la Résistance nivernaise, notamment au travers du musée vauzellien, ni ce qu’ont été ses débuts avec les cheminots communistes pour l’essentiel, comme le relate l’ouvrage de Jean-Claude Martinet.
De la même façon, et bien que ses obligations d’élu municipal, intercommunal et départemental, ne lui aient guère laissé le temps d’une implication au sein du mouvement pacifiste, André a toujours, comme fidèle adhérent au Mouvement de la Paix, apporté son soutien moral, financier, et politique, au combat pour la Paix.
Il s’est toujours impliqué dans la vie de la section PCF de Varennes-Vauzelles, avec des échanges très constructifs et parfois très vifs – car il faut le dire, il avait un fort caractère – mais toujours dans un bon esprit et respectueux de chacun.
Avec ses connaissances, dues à ses lectures et à sa vie militante, André était rigoureux-voire pointilleux- dans ses écrits et ses expressions. Avec Michèle Girard, combien d’heures a -t- il passées à discuter du mot juste ou de la formule exacte.
Il ne craignait pas le débat, au contraire. En témoigne l’autorité qu’il avait acquise en tant qu’élu, aussi bien au Conseil Général (élu Conseiller Général du canton de Guérigny en 1991, et réélu en 1994) où ses interventions suscitaient attention et respect, qu’au sein de l’agglomération où il a mené le combat pour des règles de coopération sur la base des décisions de chaque commune.
Comme responsable politique ou comme élu, André avait le souci d’équipe et la capacité d’entraîner, mais il savait aussi prendre ses responsabilités en menant de nombreux combats électoraux. Partant toujours du vécu de ses concitoyens, chacune ou chacun pouvait retrouver ses problèmes et ses espoirs.
Au cours de la 35ème conférence fédérale du PCF, en décembre 1989, après 17 années passé comme responsable de la fédération de la Nièvre du PCF, André passa le relais à Daniel Surieu.
Au cours de cette conférence fédérale, il reçut un cadeau des camarades travaillant à la fédération, témoignant ainsi de leur amitié et il déclara : « En Nièvre, notre parti jouit d’une grande influence. Il a une histoire. Il a des acquis. Les communistes nivernais tiennent une large place dans la vie locale.
C’est donc un parti uni, bien implanté, bien lié aux gens dont nous disposons, d’un parti apte à s’engager plus avant pour permettre au mouvement populaire de se déployer.
Concluant son propos : « que notre parti ait su définir le contenu du socialisme à la française, élaborer une stratégie pour y parvenir, qu’il ait su se doter d’un programme et d’une orientation qui le mette en phase avec le mouvement en France et dans le monde, c’est tout simplement décisif. »
Fidélité au peuple et à ses combats, droiture dans sa façon de faire de la politique, André Périnaud aura marqué plusieurs générations de militantes et de militants de son Parti, plusieurs générations de Vauzelliens et de Nivernais. Nous lui devons toutes et tous beaucoup et nous honorons sa mémoire avec émotion et respect.
A sa fille Carole, à ses petits-enfants et arrière-petit-enfants, je présente les condoléances des communistes Nivernaises et Nivernais et les assure de notre affection et notre soutien.
André nous a beaucoup appris et apporté, nous en sommes fiers et tâchons d’en être dignes. Toutes et tous saluent sa loyauté et son engagement indéfectible au sein de notre parti jusqu’à la fin de sa vie.
Déterminé·es à défendre une agriculture rémunératrice !
En écho aux évènements survenus au Conseil régional ce vendredi 18 octobre, les communistes de Bourgogne-Franche-Comté, comprennent le désarroi des agriculteurs subissant des retards dans le paiement de leurs subventions. Cette situation est notamment due à la décentralisation d’une partie de la gestion des aides PAC sans affecter les moyens humains nécessaires à leur instruction.
La colère est d’autant plus grande que le revenu des agriculteurs français est devenu totalement dépendant aux soutiens publics. Chaque retard dans le versement des aides PAC peut engendrer des graves difficultés financières chez les agriculteurs concernés. En effet, des années 1980 au début des années 2000, les prix garantis ont été peu à peu remplacés par des aides directes. Dans un contexte de ciseau de prix et d’augmentation des consommations de capital, la valeur ajoutée créée par travailleur a fondu. Désormais, dans bon nombre de productions, ce sont les subventions publiques qui font le revenu des agriculteurs. Ainsi, en France, sur 2010-2019, les aides PAC représentent 59% du revenu courant avant impôt des producteurs de grandes cultures, 152% en élevage bovin lait et 195% en élevage bovin allaitant.
Les communistes interprètent cette libéralisation de la Politique agricole commune comme un moyen de tirer les prix agricoles vers le bas et de permettre à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution de s’approvisionner en denrées agricoles payées en deçà des coûts de production. Ainsi, l’aval des filières se taille la part du lion dans le partage de la valeur ajoutée agroalimentaire, s’octroyant la moitié de cette dernière, quand moins de 10% reviennent au producteur d’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Et cela n’est sans compter la multiplication des traités de libre-échange qui accentuent la mise en concurrence internationale des producteurs en tirant les prix vers le bas tout en menaçant la souveraineté alimentaire de la Nation.
Pour les communistes, il est grand temps d’en finir avec une agriculture où ce n’est pas le travail mais les subventions publiques qui font le revenu.
Dans un premier temps, il est urgent de mobiliser tous les moyens à disposition du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour instruire les dossiers en attente en priorisant les profils d’agriculteurs en grave difficulté financière.
Toutefois, cette situation ne doit pas être appréciée uniquement de manière conjoncturelle, tant elle est révélatrice de la crise profonde que traverse l’agriculture française. Si l’on souhaite relever le défi du renouvellement des générations tout en accompagnant la mise en œuvre de pratiques plus respectueuses de l’environnement, il est indispensable de sécuriser le revenu ainsi que les investissements des agriculteurs. Ainsi, les communistes défendent l’instauration de prix planchers, soit un prix minimum versé au producteur. En parallèle, la mise en place des conférences permanentes territoriales associant la profession agricole, les filières, les pouvoirs publics et la société civile permettraient de fixer un prix d’objectif, couvrant les coûts de production des agriculteurs. Enfin, le rétablissement du coefficient multiplicateur serait l’occasion d’encadrer les marges de la grande distribution. En parallèle, cette campagne 2024, marquée par les mauvaises récoltes et les épidémies sur les cheptels (MHE, FCO etc.) invite à donner de vrais filets de sécurité assurantiels aux agriculteurs. Ces derniers passeraient par la mise en place d’un régime public agricole d’assurance et de gestion des risques climatiques, sanitaires et environnementaux, géré par les acteurs de l’agriculture et l’État et non pas par le secteur assurantiel et bancaire privé.
Si la priorité est bien de traiter les dossiers en attente, il est urgent de mettre fin à des décennies de libéralisation des politiques agricoles qui ont rendu le revenu agricole totalement dépendant des subventions publiques, confortant ainsi les profits de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.
Soutenir l’engagement des communistes !
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Cette année 2024 a été intense en terme d’activités militantes. Avec une campagne des élections européennes qui a tenu une bonne partie du premier semestre, c’est une campagne législative qui s’est ajoutée suite à la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale.
Comme vous le savez, les campagnes électorales engendrent des coûts pour notre fédération. Pour les élections européennes, malgré une belle campagne sur le terrain avec des tracts distribués et des belles réunions publiques, nous n’avons pas dépassé nationalement le pourcentage nécessaire pour le remboursement de notre campagne. Ainsi, l’intégralité des moyens avancés pour faire vivre le débat public dans la Nièvre et apporter des idées de changement profond est restée à notre charge.
Les communistes ont à cœur d’être présent·es auprès des citoyen·nes, des travailleuses et travailleurs engagé·es dans les luttes. Ils ne s’engagent pas seulement au cours des échéances électorales. C’est tout le temps que les communistes s’activent pour transformer le monde en un monde de paix et de justice sociale et environnementales, en le sortant de toutes logiques capitalistes néfastes pour l’Humain et la nature. Mais pour agir, il faut des moyens. Et pour avoir des moyens, les communistes ont quelques spécificités.
Le financement public dépend de notre score aux législatives. En 2023, le financement public ne représentait que 6,7% du financement total.
Le PCF se finance ainsi majoritairement par la cotisation de ses adhérentes et adhérents, par le reversement des indemnités de ses élu·es et aussi par la souscription. C’est par cette dernière que si vous accompagnez les communistes de la Nièvre de près ou de loin, vous pouvez soutenir leur engagement en contactant directement la Fédération de la Nièvre du PCF.
Communiqué suite au second tour des élections législatives
Les Français et les Françaises dans la diversité de leur vote ont porté le Nouveau Front Populaire en tête du scrutin et déjoué le scénario d’une majorité absolue du Rassemblement National à l’Assemblée.
Dans la première circonscription de la Nièvre, Perrine Goulet a été réélue. L’appel clair du Nouveau Front Populaire n’y est pas pour rien. Les forces nivernaises de gauche avaient pris leurs responsabilités au lendemain du premier tour, appelant les électrices et électeurs à porter leur voix sur la candidature républicaine la mieux placée.
Dans la deuxième circonscription, la mobilisation n’a pas été suffisante pour porter à l’Assemblée Nationale, Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire. C’est le candidat RN qui a été élu. Cette circonscription, loin de l’attention des métropoles, a vu la majorité de ses villes et villages placer le RN en tête aux élections européennes comme aux élections législatives. L’abandon des services publics, le recul d’accès aux soins, le mépris du monde agricole par les politiques libérales successives ont conduit en grande partie à ce vote de « contestation ».
Nous saluons le travail des élu·es communistes, notamment de Clamecy et de Varennes-Vauzelles, qui œuvrent avec l’ensemble des forces de gauche au sein de leur municipalité, pour améliorer le quotidien des habitantes et habitants. Ce n’est pas un hasard si le RN, dans ces deux villes, n’est pas majoritaire hier soir.
Nous saluons aussi la mobilisation citoyenne dans la Nièvre où durant cette courte campagne électorale, de nombreuses personnes issues particulièrement du monde associatif et culturel ont consacré toute leur énergie à empêcher un désastre démocratique, s’engageant parfois pour la première fois dans une campagne électorale.
Ce second tour des élections montre que la gauche rassemblée a permis cette sanction du pouvoir et l’indispensable sursaut républicain.
Les communistes de la Nièvre continueront d’agir, comme toujours, dans ce travail commun nécessaire pour construire des victoires et ouvrir des chemins vers des jours plus heureux pour l’ensemble des Nivernaises et Nivernais.
Déclaration de la Fédération de la Nièvre du PCF suite au premier tour des élections législatives
Nous connaissons dès à présent les résultats du 1er tour des élections législatives suite à une campagne électorale des plus courte de l’histoire de la Vème République.
Pour la première circonscription : c’est le Rassemblement National qui arrive en tête, la députée sortante, Perrine Goulet en deuxième et Brice Larèpe, candidat du Nouveau Front Populaire en troisième place.
Pour la deuxième circonscription, le RN arrive en tête, suivi de Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire et Sandra Germain, candidate Ensemble.
C’est une nouvelle poussée de l’extrême droite qui s’est exprimée malgré une participation en forte hausse. C’est aussi un désaveu des politiques libérales mortifères d’Emmanuel Macron.
Après ce premier tour, toutes les forces républicaines doivent répondre dans la clarté à une seule question : sont-elles prêtes ou non à voir la France défigurée par la conquête par le RN et ses alliés d’une majorité absolue de sièges à l’Assemblée nationale ? Pour les communistes de la Nièvre, la réponse est claire : NON ! Les forces d’extrême droite ne doivent pas mettre la main sur la République et notre département.
Avec des député·es RN majoritaires, les Nivernaises et Nivernais seront encore plus frappé·es par les politiques d’austérité qui s’aggraveront, impactant sur les services publics, l’accès aux soins déjà durement touchés. Les droits, si chèrement conquis, à une protection sociale de haut niveau, à une existence digne pour toutes et tous, aux services publics se verraient piétinés. Le principe d’égalité entre les êtres humains, quelques que soient leurs origine, leurs couleurs de peau, leurs confessions ou leur genre se verrait dynamité au « nom de la préférence nationale », privant ainsi des milliers de Nivernaises et Nivernais de leurs droits fondamentaux instaurés par notre république.
C’est pourquoi dans la première circonscription, Brice Larèpe, en ballottage en troisième position, a décidé de retirer sa candidature. Nous appelons à voter pour la candidature républicaine la mieux placée pour battre l’extrême droite, c’est-à-dire Perrine Goulet.
Pour la deuxième circonscription, nous appelons l’ensemble des électrices et électeurs attaché·es à notre République et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, de voter pour le candidat du Nouveau Front Populaire Christian Paul.
Dimanche 7 juillet, votons massivement pour les candidates et candidats du Nouveau Front Populaire et des forces républicaines qui permettront de battre l’extrême droite ! Pas une voix ne doit manquer !
Objectif : rentrer au parlement européen
La campagne électorale arrive dans sa dernière ligne droite. Il reste moins de 10 jours pour faire porter un maximum de voix sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.
Au cours de nos rencontres sur les marchés, les foires ou les porte-à-porte, ce n’est pas la question de l’immigration (comme le dicte la sphère médiatique pour propulser l’extrême droite) que les personnes mettent en avant mais la question des salaires, des factures d’énergies, de pouvoir vivre mieux… Quand des forces de gauche s’égarent dans l’outrance ou dans l’accommodation avec le système libéral européen, Léon Deffontaines, tête de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » souhaite remettre au centre des débats jusqu’au 9 juin la question sociale.
Aux étudiant·es qui voient leur accès aux études compromis à cause des coupes budgétaires sur les services publics imposées par les directives européennes, aux salarié·es qui voient leur usine se délocaliser de la France vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moindre, aux particuliers, artisans et commerçants qui ont vu leur facture d’énergie explosée à cause des réglementations européennes, c’est à toutes les victimes des politiques libérales européennes que les candidates et candidats de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » veulent s’adresser pour inverser cette tendance des politiques d’austérité, en faisant rentrer au parlement européen des élu·es, qui sans faillir, feront face aux forces libérales.
Il suffit de faire plus de 5% pour faire rentrer d’un coup 5 élu·es au Parlement Européen. On peut se dire que ça ne représente pas grand-chose, 5 élu·es, et pourtant, c’est ce qui peut faire changer parfois le résultat de vote sur des directives européennes libérales qui passent à très peu de voix.
Gardons en tête cette image dont Hélène Bidard nous a fait part lors de la réunion publique du 6 mai à Nevers : celle du moustique qui est pourtant tout petit, mais qui peut empêcher l’humain de dormir toute une nuit. Et donc, même quand on est petit, pas en grand nombre, nous pouvons quand même changer les choses.
Au cours de cette campagne électorale, il nous a souvent été reproché que les forces de gauche ne se soient pas unies. Cette élection européenne est particulière puisqu’à la proportionnelle. Dans le mode de calcul complexe de répartition des élu·es, la proportion fait qu’il est nécessaire d’avoir un grand écart de point pour augmenter son nombre d’élu·es et qu’en l’état, la gauche aurait plus de député·es élu·es au Parlement Européen si les principales listes de Gauche dépassaient les 5% que si elles étaient rassemblées. L’objectif étant bien de faire rentrer un maximum de député·es progressistes au Parlement Européen face à la droite et l’extrême droite, il est donc nécessaire de faire en sorte que toutes les listes de gauche dépassent la barre des 5%.
Le 9 juin, c’est le vote de conviction qui doit agir : le vote pour ses idées et non le vote influencé. Ce n’est pas un scrutin pour sanctionner Macron ou faire l’avant-match de la présidentielles de 2027. Le 9 juin, c’est un scrutin pour choisir un projet européen afin de faire face au rouleau compresseur libéral pour les prochaines années.
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Bernard CHOPIN : une vie de militant pour un monde meilleur
Avec la disparition de Bernard, c’est quelqu’un de très cher au cœur des Communistes nivernais qui disparaît. Il était, comme on dit, « quelqu’un qui compte » dans le Parti. Depuis son adhésion au Parti Communiste et à la CGT, dans les années 70, Bernard a nourri sa vie, et la nôtre, de plus de 50 ans d’engagement fidèle, permanent, ininterrompu.
Après avoir travaillé en usine, Bernard est devenu facteur, lui qui aimait tant la rencontre avec les autres et sa haute idée du service public. Son rôle de facteur ne s’arrêtait pas juste à distribuer le courrier, il savait aussi « rendre service ». Il n’hésitait pas non plus à s’arrêter pour expliquer pourquoi il était en grève la veille et l’importance de défendre les droits des postiers et aussi des usagers.
Un moment qui aura marqué la vie de Bernard est la guerre d’Algérie. Il en aura gardé des souvenirs, souvent douloureux, sans haine pour le peuple algérien mais avec haine de la guerre, il aura toujours défendu la paix, l’entente entres les peuples et l’enrichissement par d’autres cultures.
Son implication dans le parti communiste a été d’une même intensité et il s’est rapidement imposé comme une « figure » du Parti Communiste, à Decize et dans le sud-nivernais évidemment, mais au-delà dans tout le Département.
Il était à la fois soucieux de l’organisation du Parti Communiste, parce qu’il savait qu’on ne change pas la société sans des forces organisées, syndicales et politiques. C’est la raison pour laquelle il a, durant de nombreuses années, accepté la responsabilité de Secrétaire de la Section du PCF de Decize et de membre de la Direction Départementale du PCF pendant de nombreux mandats.
Ses interventions au Comité Fédéral, son analyse de la situation politique, son avis sur les lourdes évolutions qui ont marqué le paysage social et économique du sud-nivernais ces dernières décennies, ont déterminé de nombreux positionnements et de nombreuses initiatives du Parti Communiste pendant ces longues années.
Depuis 1983, il aura exercé 37 ans de mandats municipaux à Decize, dans la majorité comme dans l’opposition.
Son travail, en tant qu’adjoint chargé du service des eaux et de l’assainissement, lui aura permis de mettre en pratique, au service des Decizoises et des Decizois, sa conception d’un authentique service public de l’eau, qu’il considérait comme un bien commun de l’humanité qu’il faut protéger des logiques marchandes.
Pendant 27 longues années, Bernard aura marqué des générations de Decizoises et de Decizois ; il aura donné à voir ce qu’est un élu communiste, un élu accessible, loyal, dévoué, reversant fidèlement ses indemnités d’élu à son parti politique, ce qui constituait, pour lui, une fierté.
Bernard aura aussi participé à plusieurs associations de défense des usagers, comme par exemple, son implication pour sauver de l’hôpital de Decize. Respecté et apprécié, y compris par ses adversaires politiques, Bernard a toujours assumé ses convictions, assumé son rôle de militant, de dirigeant et d’élu communiste, acceptant de porter, plusieurs fois, les couleurs de son Parti aux élections cantonales.
S’il a contribué à donner au Parti Communiste la crédibilité et la place qui sont les siennes aujourd’hui à Decize, son souci le plus cher était de transmettre le flambeau à de nouvelles générations, et il répétait régulièrement son bonheur, et sa satisfaction, de voir que de plus jeunes que lui empruntent aujourd’hui le même chemin.
S’il fallait résumer Bernard en quelques mots ca serait «L’humain d’abord »
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Vente solidaire de Pommes de terre
Les militantes et militants communistes de la Nièvre ont organisé ce matin, Place Chaméane à Nevers, une vente solidaire de pommes de terre. Les pommes de terres étaient de productions locales : deux producteurs bio (Guillaume Debeer, de Nevers et Les bios du Bec de Cuffy) et un producteur raisonné (Aurélien Caquart, de Chevenon). Comme l’été dernier avec l’opération « tomates », la vente des pommes de terre à prix coûtant est une opération qui permet de mettre en lumière les difficultés pour les Français·es de s’alimenter sainement à un prix abordable et aussi les difficultés pour les producteurs et productrices d’être rémunéré à la juste valeur de leur travail.
La crise du monde agricole le montre bien : c’est les conditions de rémunération qui sont au cœur des préoccupations. Le modèle agricole actuel est en échec : agriculteurs et agricultrices travaillent pour nous nourrir mais nombre d’entre-eux n’arrivent plus à vivre de leur travail.
Malgré les loi Egalim qui ont permis davantage de transparence sur les coûts de production, elles n’empêchent pas les marges scandaleuses de l’industrie agro-alimentaire. C’est l’ensemble du monde libéral, avec les traités de libre-échange qu’il faut revoir ainsi que la Politique Agricole Commune (PAC) qu’il faut réajuster pour que ça ne soit plus les plus gros qui gagne le plus et les petits ou la bio qui ne ramasse que les miettes.
Ce type d’initiative sera certainement renouvelé sur Nevers pour permettre de montrer qu’il est possible de manger local et sainement, à un prix raisonnable. Les communistes de la Nièvre continueront de batailler pour que de la fourche à la fourchette, tout le monde soit gagnant, producteurs/productrices comme consommateurs/consommatrices.
Retrouvez sur le lien ci-dessous, Wilfried GAY, secrétaire de la section de Nevers du PCF, sur la radio RCF Nièvre, expliquant les raisons de cette initiative.
https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction-locale-0/embed?episodeId=455505