Vos publications
Bienvenue sur la page de publication de la fédération de la Nièvre.
Les deux plus récentes sont mises en avant, il suffit de cliquer sur le lien correspondant pour accéder à leur contenu.
Il y a ensuite toutes les publications, les unes sous les autres, les plus récentes au dessus.
Bonne lecture !
Articles récents
Les deux derniers articles :
- Déterminé·es à défendre une agriculture rémunératrice ! 6 novembre 2024
- Soutenir l’engagement des communistes ! 10 octobre 2024
Tous les articles
-
Déterminé·es à défendre une agriculture rémunératrice !
-
Soutenir l’engagement des communistes !
-
Communiqué suite au second tour des élections législatives
-
Déclaration de la Fédération de la Nièvre du PCF suite au premier tour des élections législatives
-
Objectif : rentrer au parlement européen
-
Bernard CHOPIN : une vie de militant pour un monde meilleur
-
Vente solidaire de Pommes de terre
-
Reprenons la main sur Arquus
-
TOUT AUGMENTE SAUF LES SALAIRES !
-
Soutien à la colère du monde agricole dans la Nièvre
Déterminé·es à défendre une agriculture rémunératrice !
En écho aux évènements survenus au Conseil régional ce vendredi 18 octobre, les communistes de Bourgogne-Franche-Comté, comprennent le désarroi des agriculteurs subissant des retards dans le paiement de leurs subventions. Cette situation est notamment due à la décentralisation d’une partie de la gestion des aides PAC sans affecter les moyens humains nécessaires à leur instruction.
La colère est d’autant plus grande que le revenu des agriculteurs français est devenu totalement dépendant aux soutiens publics. Chaque retard dans le versement des aides PAC peut engendrer des graves difficultés financières chez les agriculteurs concernés. En effet, des années 1980 au début des années 2000, les prix garantis ont été peu à peu remplacés par des aides directes. Dans un contexte de ciseau de prix et d’augmentation des consommations de capital, la valeur ajoutée créée par travailleur a fondu. Désormais, dans bon nombre de productions, ce sont les subventions publiques qui font le revenu des agriculteurs. Ainsi, en France, sur 2010-2019, les aides PAC représentent 59% du revenu courant avant impôt des producteurs de grandes cultures, 152% en élevage bovin lait et 195% en élevage bovin allaitant.
Les communistes interprètent cette libéralisation de la Politique agricole commune comme un moyen de tirer les prix agricoles vers le bas et de permettre à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution de s’approvisionner en denrées agricoles payées en deçà des coûts de production. Ainsi, l’aval des filières se taille la part du lion dans le partage de la valeur ajoutée agroalimentaire, s’octroyant la moitié de cette dernière, quand moins de 10% reviennent au producteur d’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Et cela n’est sans compter la multiplication des traités de libre-échange qui accentuent la mise en concurrence internationale des producteurs en tirant les prix vers le bas tout en menaçant la souveraineté alimentaire de la Nation.
Pour les communistes, il est grand temps d’en finir avec une agriculture où ce n’est pas le travail mais les subventions publiques qui font le revenu.
Dans un premier temps, il est urgent de mobiliser tous les moyens à disposition du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour instruire les dossiers en attente en priorisant les profils d’agriculteurs en grave difficulté financière.
Toutefois, cette situation ne doit pas être appréciée uniquement de manière conjoncturelle, tant elle est révélatrice de la crise profonde que traverse l’agriculture française. Si l’on souhaite relever le défi du renouvellement des générations tout en accompagnant la mise en œuvre de pratiques plus respectueuses de l’environnement, il est indispensable de sécuriser le revenu ainsi que les investissements des agriculteurs. Ainsi, les communistes défendent l’instauration de prix planchers, soit un prix minimum versé au producteur. En parallèle, la mise en place des conférences permanentes territoriales associant la profession agricole, les filières, les pouvoirs publics et la société civile permettraient de fixer un prix d’objectif, couvrant les coûts de production des agriculteurs. Enfin, le rétablissement du coefficient multiplicateur serait l’occasion d’encadrer les marges de la grande distribution. En parallèle, cette campagne 2024, marquée par les mauvaises récoltes et les épidémies sur les cheptels (MHE, FCO etc.) invite à donner de vrais filets de sécurité assurantiels aux agriculteurs. Ces derniers passeraient par la mise en place d’un régime public agricole d’assurance et de gestion des risques climatiques, sanitaires et environnementaux, géré par les acteurs de l’agriculture et l’État et non pas par le secteur assurantiel et bancaire privé.
Si la priorité est bien de traiter les dossiers en attente, il est urgent de mettre fin à des décennies de libéralisation des politiques agricoles qui ont rendu le revenu agricole totalement dépendant des subventions publiques, confortant ainsi les profits de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.
Soutenir l’engagement des communistes !
Cette année 2024 a été intense en terme d’activités militantes. Avec une campagne des élections européennes qui a tenu une bonne partie du premier semestre, c’est une campagne législative qui s’est ajoutée suite à la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale.
Comme vous le savez, les campagnes électorales engendrent des coûts pour notre fédération. Pour les élections européennes, malgré une belle campagne sur le terrain avec des tracts distribués et des belles réunions publiques, nous n’avons pas dépassé nationalement le pourcentage nécessaire pour le remboursement de notre campagne. Ainsi, l’intégralité des moyens avancés pour faire vivre le débat public dans la Nièvre et apporter des idées de changement profond est restée à notre charge.
Les communistes ont à cœur d’être présent·es auprès des citoyen·nes, des travailleuses et travailleurs engagé·es dans les luttes. Ils ne s’engagent pas seulement au cours des échéances électorales. C’est tout le temps que les communistes s’activent pour transformer le monde en un monde de paix et de justice sociale et environnementales, en le sortant de toutes logiques capitalistes néfastes pour l’Humain et la nature. Mais pour agir, il faut des moyens. Et pour avoir des moyens, les communistes ont quelques spécificités.
Le financement public dépend de notre score aux législatives. En 2023, le financement public ne représentait que 6,7% du financement total.
Le PCF se finance ainsi majoritairement par la cotisation de ses adhérentes et adhérents, par le reversement des indemnités de ses élu·es et aussi par la souscription. C’est par cette dernière que si vous accompagnez les communistes de la Nièvre de près ou de loin, vous pouvez soutenir leur engagement en contactant directement la Fédération de la Nièvre du PCF.
Communiqué suite au second tour des élections législatives
Les Français et les Françaises dans la diversité de leur vote ont porté le Nouveau Front Populaire en tête du scrutin et déjoué le scénario d’une majorité absolue du Rassemblement National à l’Assemblée.
Dans la première circonscription de la Nièvre, Perrine Goulet a été réélue. L’appel clair du Nouveau Front Populaire n’y est pas pour rien. Les forces nivernaises de gauche avaient pris leurs responsabilités au lendemain du premier tour, appelant les électrices et électeurs à porter leur voix sur la candidature républicaine la mieux placée.
Dans la deuxième circonscription, la mobilisation n’a pas été suffisante pour porter à l’Assemblée Nationale, Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire. C’est le candidat RN qui a été élu. Cette circonscription, loin de l’attention des métropoles, a vu la majorité de ses villes et villages placer le RN en tête aux élections européennes comme aux élections législatives. L’abandon des services publics, le recul d’accès aux soins, le mépris du monde agricole par les politiques libérales successives ont conduit en grande partie à ce vote de « contestation ».
Nous saluons le travail des élu·es communistes, notamment de Clamecy et de Varennes-Vauzelles, qui œuvrent avec l’ensemble des forces de gauche au sein de leur municipalité, pour améliorer le quotidien des habitantes et habitants. Ce n’est pas un hasard si le RN, dans ces deux villes, n’est pas majoritaire hier soir.
Nous saluons aussi la mobilisation citoyenne dans la Nièvre où durant cette courte campagne électorale, de nombreuses personnes issues particulièrement du monde associatif et culturel ont consacré toute leur énergie à empêcher un désastre démocratique, s’engageant parfois pour la première fois dans une campagne électorale.
Ce second tour des élections montre que la gauche rassemblée a permis cette sanction du pouvoir et l’indispensable sursaut républicain.
Les communistes de la Nièvre continueront d’agir, comme toujours, dans ce travail commun nécessaire pour construire des victoires et ouvrir des chemins vers des jours plus heureux pour l’ensemble des Nivernaises et Nivernais.
Déclaration de la Fédération de la Nièvre du PCF suite au premier tour des élections législatives
Nous connaissons dès à présent les résultats du 1er tour des élections législatives suite à une campagne électorale des plus courte de l’histoire de la Vème République.
Pour la première circonscription : c’est le Rassemblement National qui arrive en tête, la députée sortante, Perrine Goulet en deuxième et Brice Larèpe, candidat du Nouveau Front Populaire en troisième place.
Pour la deuxième circonscription, le RN arrive en tête, suivi de Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire et Sandra Germain, candidate Ensemble.
C’est une nouvelle poussée de l’extrême droite qui s’est exprimée malgré une participation en forte hausse. C’est aussi un désaveu des politiques libérales mortifères d’Emmanuel Macron.
Après ce premier tour, toutes les forces républicaines doivent répondre dans la clarté à une seule question : sont-elles prêtes ou non à voir la France défigurée par la conquête par le RN et ses alliés d’une majorité absolue de sièges à l’Assemblée nationale ? Pour les communistes de la Nièvre, la réponse est claire : NON ! Les forces d’extrême droite ne doivent pas mettre la main sur la République et notre département.
Avec des député·es RN majoritaires, les Nivernaises et Nivernais seront encore plus frappé·es par les politiques d’austérité qui s’aggraveront, impactant sur les services publics, l’accès aux soins déjà durement touchés. Les droits, si chèrement conquis, à une protection sociale de haut niveau, à une existence digne pour toutes et tous, aux services publics se verraient piétinés. Le principe d’égalité entre les êtres humains, quelques que soient leurs origine, leurs couleurs de peau, leurs confessions ou leur genre se verrait dynamité au « nom de la préférence nationale », privant ainsi des milliers de Nivernaises et Nivernais de leurs droits fondamentaux instaurés par notre république.
C’est pourquoi dans la première circonscription, Brice Larèpe, en ballottage en troisième position, a décidé de retirer sa candidature. Nous appelons à voter pour la candidature républicaine la mieux placée pour battre l’extrême droite, c’est-à-dire Perrine Goulet.
Pour la deuxième circonscription, nous appelons l’ensemble des électrices et électeurs attaché·es à notre République et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, de voter pour le candidat du Nouveau Front Populaire Christian Paul.
Dimanche 7 juillet, votons massivement pour les candidates et candidats du Nouveau Front Populaire et des forces républicaines qui permettront de battre l’extrême droite ! Pas une voix ne doit manquer !
Objectif : rentrer au parlement européen
La campagne électorale arrive dans sa dernière ligne droite. Il reste moins de 10 jours pour faire porter un maximum de voix sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.
Au cours de nos rencontres sur les marchés, les foires ou les porte-à-porte, ce n’est pas la question de l’immigration (comme le dicte la sphère médiatique pour propulser l’extrême droite) que les personnes mettent en avant mais la question des salaires, des factures d’énergies, de pouvoir vivre mieux… Quand des forces de gauche s’égarent dans l’outrance ou dans l’accommodation avec le système libéral européen, Léon Deffontaines, tête de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » souhaite remettre au centre des débats jusqu’au 9 juin la question sociale.
Aux étudiant·es qui voient leur accès aux études compromis à cause des coupes budgétaires sur les services publics imposées par les directives européennes, aux salarié·es qui voient leur usine se délocaliser de la France vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moindre, aux particuliers, artisans et commerçants qui ont vu leur facture d’énergie explosée à cause des réglementations européennes, c’est à toutes les victimes des politiques libérales européennes que les candidates et candidats de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » veulent s’adresser pour inverser cette tendance des politiques d’austérité, en faisant rentrer au parlement européen des élu·es, qui sans faillir, feront face aux forces libérales.
Il suffit de faire plus de 5% pour faire rentrer d’un coup 5 élu·es au Parlement Européen. On peut se dire que ça ne représente pas grand-chose, 5 élu·es, et pourtant, c’est ce qui peut faire changer parfois le résultat de vote sur des directives européennes libérales qui passent à très peu de voix.
Gardons en tête cette image dont Hélène Bidard nous a fait part lors de la réunion publique du 6 mai à Nevers : celle du moustique qui est pourtant tout petit, mais qui peut empêcher l’humain de dormir toute une nuit. Et donc, même quand on est petit, pas en grand nombre, nous pouvons quand même changer les choses.
Au cours de cette campagne électorale, il nous a souvent été reproché que les forces de gauche ne se soient pas unies. Cette élection européenne est particulière puisqu’à la proportionnelle. Dans le mode de calcul complexe de répartition des élu·es, la proportion fait qu’il est nécessaire d’avoir un grand écart de point pour augmenter son nombre d’élu·es et qu’en l’état, la gauche aurait plus de député·es élu·es au Parlement Européen si les principales listes de Gauche dépassaient les 5% que si elles étaient rassemblées. L’objectif étant bien de faire rentrer un maximum de député·es progressistes au Parlement Européen face à la droite et l’extrême droite, il est donc nécessaire de faire en sorte que toutes les listes de gauche dépassent la barre des 5%.
Le 9 juin, c’est le vote de conviction qui doit agir : le vote pour ses idées et non le vote influencé. Ce n’est pas un scrutin pour sanctionner Macron ou faire l’avant-match de la présidentielles de 2027. Le 9 juin, c’est un scrutin pour choisir un projet européen afin de faire face au rouleau compresseur libéral pour les prochaines années.
Bernard CHOPIN : une vie de militant pour un monde meilleur
Avec la disparition de Bernard, c’est quelqu’un de très cher au cœur des Communistes nivernais qui disparaît. Il était, comme on dit, « quelqu’un qui compte » dans le Parti. Depuis son adhésion au Parti Communiste et à la CGT, dans les années 70, Bernard a nourri sa vie, et la nôtre, de plus de 50 ans d’engagement fidèle, permanent, ininterrompu.
Après avoir travaillé en usine, Bernard est devenu facteur, lui qui aimait tant la rencontre avec les autres et sa haute idée du service public. Son rôle de facteur ne s’arrêtait pas juste à distribuer le courrier, il savait aussi « rendre service ». Il n’hésitait pas non plus à s’arrêter pour expliquer pourquoi il était en grève la veille et l’importance de défendre les droits des postiers et aussi des usagers.
Un moment qui aura marqué la vie de Bernard est la guerre d’Algérie. Il en aura gardé des souvenirs, souvent douloureux, sans haine pour le peuple algérien mais avec haine de la guerre, il aura toujours défendu la paix, l’entente entres les peuples et l’enrichissement par d’autres cultures.
Son implication dans le parti communiste a été d’une même intensité et il s’est rapidement imposé comme une « figure » du Parti Communiste, à Decize et dans le sud-nivernais évidemment, mais au-delà dans tout le Département.
Il était à la fois soucieux de l’organisation du Parti Communiste, parce qu’il savait qu’on ne change pas la société sans des forces organisées, syndicales et politiques. C’est la raison pour laquelle il a, durant de nombreuses années, accepté la responsabilité de Secrétaire de la Section du PCF de Decize et de membre de la Direction Départementale du PCF pendant de nombreux mandats.
Ses interventions au Comité Fédéral, son analyse de la situation politique, son avis sur les lourdes évolutions qui ont marqué le paysage social et économique du sud-nivernais ces dernières décennies, ont déterminé de nombreux positionnements et de nombreuses initiatives du Parti Communiste pendant ces longues années.
Depuis 1983, il aura exercé 37 ans de mandats municipaux à Decize, dans la majorité comme dans l’opposition.
Son travail, en tant qu’adjoint chargé du service des eaux et de l’assainissement, lui aura permis de mettre en pratique, au service des Decizoises et des Decizois, sa conception d’un authentique service public de l’eau, qu’il considérait comme un bien commun de l’humanité qu’il faut protéger des logiques marchandes.
Pendant 27 longues années, Bernard aura marqué des générations de Decizoises et de Decizois ; il aura donné à voir ce qu’est un élu communiste, un élu accessible, loyal, dévoué, reversant fidèlement ses indemnités d’élu à son parti politique, ce qui constituait, pour lui, une fierté.
Bernard aura aussi participé à plusieurs associations de défense des usagers, comme par exemple, son implication pour sauver de l’hôpital de Decize. Respecté et apprécié, y compris par ses adversaires politiques, Bernard a toujours assumé ses convictions, assumé son rôle de militant, de dirigeant et d’élu communiste, acceptant de porter, plusieurs fois, les couleurs de son Parti aux élections cantonales.
S’il a contribué à donner au Parti Communiste la crédibilité et la place qui sont les siennes aujourd’hui à Decize, son souci le plus cher était de transmettre le flambeau à de nouvelles générations, et il répétait régulièrement son bonheur, et sa satisfaction, de voir que de plus jeunes que lui empruntent aujourd’hui le même chemin.
S’il fallait résumer Bernard en quelques mots ca serait «L’humain d’abord »
Vente solidaire de Pommes de terre
Les militantes et militants communistes de la Nièvre ont organisé ce matin, Place Chaméane à Nevers, une vente solidaire de pommes de terre. Les pommes de terres étaient de productions locales : deux producteurs bio (Guillaume Debeer, de Nevers et Les bios du Bec de Cuffy) et un producteur raisonné (Aurélien Caquart, de Chevenon). Comme l’été dernier avec l’opération « tomates », la vente des pommes de terre à prix coûtant est une opération qui permet de mettre en lumière les difficultés pour les Français·es de s’alimenter sainement à un prix abordable et aussi les difficultés pour les producteurs et productrices d’être rémunéré à la juste valeur de leur travail.
La crise du monde agricole le montre bien : c’est les conditions de rémunération qui sont au cœur des préoccupations. Le modèle agricole actuel est en échec : agriculteurs et agricultrices travaillent pour nous nourrir mais nombre d’entre-eux n’arrivent plus à vivre de leur travail.
Malgré les loi Egalim qui ont permis davantage de transparence sur les coûts de production, elles n’empêchent pas les marges scandaleuses de l’industrie agro-alimentaire. C’est l’ensemble du monde libéral, avec les traités de libre-échange qu’il faut revoir ainsi que la Politique Agricole Commune (PAC) qu’il faut réajuster pour que ça ne soit plus les plus gros qui gagne le plus et les petits ou la bio qui ne ramasse que les miettes.
Ce type d’initiative sera certainement renouvelé sur Nevers pour permettre de montrer qu’il est possible de manger local et sainement, à un prix raisonnable. Les communistes de la Nièvre continueront de batailler pour que de la fourche à la fourchette, tout le monde soit gagnant, producteurs/productrices comme consommateurs/consommatrices.
Retrouvez sur le lien ci-dessous, Wilfried GAY, secrétaire de la section de Nevers du PCF, sur la radio RCF Nièvre, expliquant les raisons de cette initiative.
https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction-locale-0/embed?episodeId=455505
Reprenons la main sur Arquus
TOUT AUGMENTE SAUF LES SALAIRES !
Nouvelle augmentation du prix de l’électricité
D’année en année, le Gouvernement annonce de nouvelles augmentations des prix de l’électricité. Ces hausses sont insupportables pour des millions de nos compatriotes, alors que tout augmente, sauf les salaires qui eux ne suivent pas !
Au PCF, nous proposons :
Bloquer les prix
Retour aux tarifs réglementés
Baisser la TVA à 5,5% (20% aujourd’hui) sur l’électricité pour les ménages
Sortir des logiques du marché européen de l’énergie
Indexer les salaires sur l’inflation
Soutien à la colère du monde agricole dans la Nièvre
Il est urgent de changer de politique pour défendre notre souveraineté alimentaire et protéger nos agriculteurs face à l’inflation et la concurrence déloyale des traités de libre échange.
C’est pourquoi nous soutenons la mobilisation des agriculteurs en colère dans la Nièvre. Le gouvernement doit les entendre et les respecter.
Pris en étau entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution, les travailleurs de la terre sont au bord de l’asphyxie. Les agriculteurs voient bien l’impuissance des lois EGALIM à modifier les rapports de force dans la construction des prix. Nous exigeons que de la fourche à la fourchette, les marges soient mieux réparties et si les professionnels ne se mettent pas d’accord sur les marges, c’est à l’État de réguler les marges de manière à ce que chacun soit gagnant.
D’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), l’agriculture ne reçoit que 10% de la valeur ajoutée agroalimentaire. Et comme si cela ne suffisait pas, la profession n’en peut plus de voir ses coûts de production flamber plus vite que n’augmente le prix payé au producteur. Par exemple, l’Institut de l’élevage indique que le prix du lait de vache a baissé de 15 à 20 €/ 1000 L sur le dernier trimestre 2023 alors que le prix des intrants s’est maintenu. Le prix du gazole non routier s’établit à des niveaux très hauts, ne passant guère en dessous des 1 100 €/1 000 litres depuis un an. Cette situation va s’aggraver si la suppression de la détaxe – à laquelle se sont opposés les parlementaires communistes mais imposé par le gouvernement via le 49-3– voit le jour tout comme la mise en place de la hausse de 10% sur l’électricité en Février voulue par le nouveau Premier Ministre. Nous demandons le maintien de la détaxe sur le gazole non routier et le gel des taxes sur l’électricité.
Dans une situation où les prix ne couvrent pas les coûts de production, il est impossible de vivre dignement de son travail et d’engager les investissements que nécessitent l’urgente transformation agroécologique. En effet, la réintroduction de l’élevage dans les régions de grandes cultures, l’allongement des rotations ou encore la plantation de haies demandent de se projeter sur le temps long. Comment y parvenir quand on a aucune visibilité sur le prix de vente, livré au bon vouloir des forces d’argent ? Il est urgent de donner un horizon aux producteurs et de leur assurer un revenu décent.
A quoi bon se lever le matin si ce n’est pas le travail qui fait le revenu mais les subventions publiques ? La transformation écologique est une nécessité où chacun doit être gagnant : un agriculteur ou une agricultrice qui met en place des transformations pour une agriculture plus vertueuse doit pouvoir être mieux rémunéré·e et mieux accompagné·e.
Avec Léon Deffontaines, tête de liste aux élections européennes et André Chassaigne, député, nous demandons une toute autre répartition des fonds européens, avec des critères visant à reconstruire notre souveraineté alimentaire avec l’objectif de retrouver en France 500 000 agriculteurs et agricultrices d’ici 2030, correctement rémunérés, tout en accompagnant les transformations agroécologiques des pratiques agricoles : une réforme de la PAC pour une répartition plus juste afin que cela ne soit pas les gros qui touchent le plus et les petits, notamment celles et ceux en conversion ou en bio, qui restent sur le carreau.
Mettons cet argent public au profit d’une ambitieuse politique d’intervention publique sur les prix et les volumes. Il faut que le travail paye, et cela demande d’extraire la formation des prix des mécanismes de marché et de filières qui étranglent le producteur. C’est à l’Etat, avec les professionnels, d’instaurer des prix rémunérateurs, des filets de sécurité publics, des mesures de régulation des marchés et d’agir sur la façon dont se répartit la valeur ajoutée. Ainsi, le « juste prix » n’est pas qu’une émission télévisée, c’est aussi un combat de société visant à reprendre la main sur notre souveraineté alimentaire aujourd’hui déléguée aux marchés et à un quatuor de centrales d’achat.
Nous préférons la coopération internationale aux funestes traités de libre-échange avec le Brésil, le Canada ou la Nouvelle-Zélande, dont le seul but est de mettre en concurrence les agricultures mondiales.
Nous préférons la coopération au sein de l’Europe plutôt qu’une sortie de la PAC, comme certains le préconisent, qui serait mortifère pour l’agriculture française en mettant en concurrence les pays européens.
Nous proposons de mettre en place des conférences permanentes territoriales, associant des représentants de la profession agricole, des industriels, des distributeurs, mais aussi les pouvoirs publics et de la société civile. Ces conférences auraient pour but de déterminer un prix d’objectif, soit un prix d’achat des produits agricoles couvrant les coûts de production et rémunérant dignement l’agriculteur. Pour les communistes, les modalités de répartition de la valeur ajoutée agroalimentaire doivent être renversées en vue d’accroître le prix payé au producteur plutôt que de conforter les profits des industriels et distributeurs.