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Permis de tuer !

A l’initiative du sénateur LR Duplomb, un projet de loi, après discussion en commission mixte paritaire, devrait arriver au vote le 8 juillet à l’Assemblée Nationale.

Cette loi est un non-sens dans la crise que traverse le monde agricole puisqu’elle repose sur le fait que ça serait à cause des normes environnementales que les agriculteurs et agricultrices seraient en difficulté alors que ces normes servent à protéger les écosystèmes et aussi leur santé comme la nôtre. Elles garantissent ainsi la productivité pour les années à venir en protégeant le Vivant.

Ce projet de loi fait de l’écologie un bouc émissaire alors que les vrais problèmes des agriculteurs et agricultrices sont ailleurs. Ce sont les faibles revenus, insuffisants pour vivre dignement, dus notamment à l’industrie de l’agro-alimentaire et aux distributeurs qui se gavent sur le dos des agriculteurs et agricultrices. C’est le système de production dans lequel le syndicat majoritaire les entraîne, avec des logiques de produire plus, avec plus de machines et donc d’emprunt où ainsi, les fermes appartiennent plus au Crédit Agricole qu’aux agriculteurs et agricultrices. C’est la répartition inégalitaire de la PAC et la répartition inégalitaire des terres. Ce sont les accords signés de libre-échange.

Droite et extrême-droite sont main dans la main pour défendre une agriculture profitant aux grosses exploitations au détriment d’une agriculture raisonnée et à taille humaine.
 

Municipales 2026 : le PCF sonne l’alarme

Dans moins d’un an désormais, les élections municipales devraient être le premier rendez-vous démocratique fixé avec les Françaises et les Français.

Près de 50 millions de nos concitoyen·nes seront appelé·es aux urnes pour élire leur maire et leur équipe municipale et, ainsi, faire un choix majeur non seulement pour l’avenir de leur commune mais aussi pour celui du pays tout entier.

Pilier de notre démocratie et de la République, nos 35 000 communes sont, en effet, des lieux où sont proposées, se façonnent et se mettent en œuvre des politiques publiques déterminantes pour la population et l’avenir de nos territoires.

Nous saluons le courage des maires, de tous les élu·es locaux·ales mobilisé·es au quotidien dans les villes et les villages auprès de nos concitoyen·nes. Avec eux, nous appelons l’Etat à assumer l’ensemble de ses missions. Nous voulons améliorer la vie quotidienne des habitantes et habitants. Nous voulons, avec les forces progressistes dans leur diversité, résister aux politiques d’austérité et faire vivre, au niveau local, la justice sociale et climatique et démontrer, par les actes, par la promotion des services publics, qu’un autre modèle que le libéralisme tout puissant et le racisme dominant est possible.

C’est cette vision protectrice et émancipatrice de l’action publique locale basée sur la justice sociale que les élu·es communistes, partout sur le territoire défendent, en responsabilité, depuis près de 100 ans ; participant ou dirigeant, le plus souvent, des majorités de large rassemblement et impulsant des luttes pour obtenir des avancées avec les habitantes et habitants.

Alors que le Rassemblement national poursuit sa progression dans le pays et que la droite est à l’offensive, les stratégies assumées de division à gauche et les campagnes délétères engagées contre les équipes qui, depuis 5 ans ou plus, assument des responsabilités locales – qu’elles soient communistes, socialistes ou écologistes – constituent des menaces tant pour l’avenir de nos concitoyen·nes dans les territoires que pour la capacité de la gauche à construire le large rassemblement populaire et progressiste dont la France a besoin.

Le PCF sonne l’alarme et appelle tous ses partenaires à ne pas adopter, vis-à-vis du rassemblement de la gauche, un double discours appelant à l’union pour 2027 et refusant le rassemblement en 2026. Pour que la gauche l’emporte aux prochaines échéances nationales, présidentielles et législatives, elle doit se renforcer en conservant les villes qu’elle dirige et en conquérir en 2026. Cela implique avant tout de soutenir partout les majorités de gauche sortantes. Ce travail de rassemblement a commencé, il doit s’amplifier partout.

Ces élections municipales, si cruciales pour le quotidien de 68 millions de Français·es, peuvent et doivent être la concrétisation d’une stratégie de rassemblement et d’union construite à la base, autour de projets municipaux à la hauteur des attentes des habitantes et habitants, socle d’une ambition partagée et d’une visée émancipatrice pour toutes et tous.

A toutes les forces de gauche, nous disons : créons partout en France, les dynamiques de rassemblement les plus larges possibles, seules conditions pour que 2026 voit la gauche, dans son ensemble, remporter les victoires à même de créer les dynamiques d’espoir en vue des échéances nationales de 2027.

Paris, le 30 juin 2025

Un million d’oliviers pour la Paix

Les communistes de la section de Nevers ont lancé la campagne de solidarité avec l’association palestinienne des arabes agronomes (AAA)  « Un million d’oliviers pour la paix », Depuis des décennies, les militantes et militants et élu·es communistes de la Nièvre, engagé·es pour la paix et la justice, soutiennent les droits du peuple palestinien. Notre solidarité politique et financière est encore plus importante aujourd’hui. Il faut répondre à l’urgence humanitaire et agir pour aider au développement et à la reconstruction de la Palestine.

En versant 10€, c’est l’assurance d’un olivier enraciné dans la terre de Palestine. Le don peut se faire directement sur le site Helloasso , en scannant le QR code du visuel ou envoyant un chèque (en indiquant au dos « Campagne 1 millions d’oliviers) à l’ordre d’ADF-PCF 58 à Fédération de la Nièvre du PCF – 53 Boulevard Maréchal De Lattre De Tassigny 58000 Nevers

Motion VFCEA

Comme annoncé par le président de l’association VFCEA, Jean-Paul Pinaud à la fin du colloque du 16 avril dernier à Luzy, dans les perspectives à donner pour la suite, l’association a adressé à l’ensemble des élu·es des territoires concernés une motion à faire connaître auprès des habitantes et habitants et à soutenir dans les instances de décisions. N’hésitez pas à porter dans votre commune cette motion auprès de votre maire s’il ne l’a pas fait !
 

Motion VFCEA à proposer pour adoption aux assemblées d’élus et à mettre pour soutien à disposition des habitants

Lors du colloque qui a eu lieu le 16 avril à Luzy, les représentants des collectivités, des associations, des entreprises et des opérateurs ferroviaires présents ont fait état, malgré un contexte difficile, de leur volonté de relever ces défis. Dans cet objectif, le port de Nantes-St Nazaire, le Port Sec de Vierzon et les chargeurs travaillent, au profit du fret ferroviaire, à réduire le nombre de camions.

Une volonté confrontée depuis des années, au manque d’investissements de la part de l’État et de l’Europe sur l’ensemble du réseau ferroviaire et à une concurrence déloyale entre les modes de transport. Une situation qui confirme le besoin d’infrastructures ferroviaires performantes, permettant la circulation de trains lourds. D’où l’urgence qu’il y a, au regard des évolutions dans la recherche et l’exploitation d’énergies nouvelles, à moderniser l’ensemble de la VFCEA et à la concrétiser en un Corridor Fret Européen. Cela ne peut se faire sans un pôle public de transport, qui avec une SNCF réunifiée, assure la complémentarité entre les modes de transport.

Concrétiser la VFCEA en un Corridor Fret Européen est aussi un enjeu d’aménagement du territoire, de développement économique et d’emplois. En effet, il est possible de limiter le parcours des marchandises et matières qui sont susceptibles de traverser la Nièvre en travaillant à leur transformation et mise en valeurs sur le territoire nivernais. Pour cela, les pouvoirs publics ne devraient-ils pas donner aux élus, aux habitants et aux responsables économiques des moyens pour travailler ensemble à l’implantation d’un Port Sec dans le Sud Nivernais ?

Reliée à l’Ouest aux ports de l’Atlantique et à l’Est à l’Europe Centrale, intégrée aux schémas de transports Européens et internationaux, et ainsi reconnue comme Corridor Fret Européen, la VFCEA tournerait les territoires bourguignons et francs-comtois et leurs habitants vers l’avenir.

Au regard de l’ensemble de ces enjeux, nous, citoyens de la commune de XXX ; élus de la commune XXX ; délégués de la Com Com XXX ; conseillers départementaux ou Régionaux de XXX ; membres de l’association XXX…) , après en avoir délibéré, demandons à l’État et à l’Europe pour faire de la VFCEA un Corridor Fret Ferroviaire Européen multimodal, performant et complémentaire du routier et du fluvial :

  • de travailler, sans mettre en cause le service voyageur, à une modernisation de cette transversale pour que, quelque en soit l’énergie de traction, puissent y circuler les trains de demain.

Cela suppose notamment la mise au gabarit de l’ensemble des ponts et tunnels et la modernisation du triage ferroviaire de Gevrey ;

  • une étude de raccordement des zones industrielles et de complémentarité entre le ferroviaire, le routier et le fluvial
  • pour leur mise en valeur localement, une étude sur le flux et la nature des produits et matières susceptibles de traverser la France
  • que l’ensemble de ces dispositions soit financé en France par une partie des ressources provenant des concessions autoroutières qui vont revenir à l’État et au niveau européen par la création d’un fonds européen d’investissement écologique et économique, alimenté par des avances de la BCE

A renvoyer à Jean-Paul Pinaud une fois la motion votée : jeanpaulpinaud58@gmail.com

Soutien à Erwan Waetheane

A l’appel du collectif solidarité Kanaky de la Nièvre, une trentaine de personnes se sont rassemblées devant la prison de Nevers le 27 février dernier pour apporter leur soutien au prisonnier kanak, Erwan Waetheane, soupçonné d’être à l’origine des émeutes qui ont soulevé la Nouvelle-Calédonie en mai 2024.

Cette mobilisation faisait suite à la visite de la prison de Nevers du député communiste (NFP) du Cher, Nicolas Sansu . Venu visiter la maison d’arrêt comme le droit le lui permet en tant que parlementaire, il souhaitait avoir un échange avec Erwan. Malheureusement, cela n’a pas été possible pour lui de s’entretenir quelques minutes avec lui. Le directeur de la prison invoque que c’est sous ordre de la Chancellerie qu’à présent, pour échanger avec les différents prisonniers kanak déportés en France, il est nécessaire de faire officiellement une demande auprès du juge pour un droit de visite. Ce prétexte a surpris tout le monde. Néanmoins, Nicolas Sansu a pris la parole à l’issue de sa visite car il connait très bien le sujet puisqu’il s’est déjà mobilisé à Bourges auprès d’un autre prisonnier kanak. Il a rappelé les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là aujourd’hui, mettant en cause le gouvernement : « Si nous en sommes là, c’est qu’il y a eu une tentative du gouvernement et des loyalistes d’imposer la fin des accords de Nouméa et des accords de Matignon, avec pour objectif que le peuple kanak (le peuple premier), ne puisse légitimement accéder à l’indépendance et l’autonomie». Comme pour le collectif, il exige qu’Erwan puisse être assigné à résidence au lieu d’être détenu à la maison d’arrêt,  « en étant à 17000km de chez lui, il ne va pas se sauver et peut très bien vivre auprès de sa compagne en attendant son procès. »

Le collectif « Solidarité Kanaky ne compte pas baisser sa garde. Bien au contraire, il va poursuivre sa mobilisation pour exiger la remise en liberté d’Erwan. L’ensemble des forces de ce collectif vont réfléchir à la suite à donner comme l’a confirmé Sabine Enders, une des porte-parole du Collectif « Nous n’avons pas l’intention de baisser les bras. Erwan est juste un militant qui continue à lutter pour l’autodétermination. Il doit voir qu’il y a un soutien moral et politique à l’extérieur de la prison ». Composé de huit associations et partis politiques (ATTAC, Libre Pensée, Écologistes, LFI, Mouvement de la Paix, NPA, PCF et POI), toutes les personnes intéressées à cette cause peuvent rejoindre ce collectif en contactant la fédération de la Nièvre du PCF.

Suppression du commissariat de Police de Nevers ?

Nous apprenons ce jour par la presse locale que la Cour des Comptes préconise dans la Nièvre la disparition de la Police Nationale au profit de la Gendarmerie. Il serait donc question de vouloir supprimer l’unique commissariat de Police Nationale de la Nièvre situé dans la ville préfecture.

Ces préconisations semblent plus être liées à des besoins de faire des économies qu’à vouloir garantir la tranquillité de la population. Nous estimons que ce n’est pas à la Cour des Comptes d’être la boussole des politiques publiques de sécurité. La sécurité est et doit demeurer une compétence régalienne, pour laquelle l’Etat doit s’investir pleinement afin de garantir à chacune et à chacun la tranquillité nécessaire à l’émancipation individuelle et collective.

Nous le constatons au quotidien, les logiques uniquement comptables sont mortifères pour nos habitantes et habitants et nos services publics comme pour la santé ou l’éducation.

Pour nous, ce qui compte, c’est la capacité qu’ont les policiers comme les gendarmes à assurer leurs missions et répondre aux besoins. Les communistes estiment que l’ensemble de la population a le droit à la tranquillité et la sécurité.

C’est pourquoi nous sommes attachés à la construction d’un grand service public de la sécurité aux côtés d’un ministère de la Justice en capacité de faire appliquer rapidement ses décisions, toutes ses décisions.  Cela devra passer par un nécessaire choc d’attractivité de ces métiers (recrutement, rémunérations, conditions de travail, revalorisation de la filière judiciaire…).

Nous souhaitons permettre aux policiers et gendarmes de se concentrer sur leur cœur de métier : présence sur le terrain, contact avec la population, collecte de renseignements, investigations, dissuasions et interpellation.

Prendre la problématique par le seul prisme de la disparition de la zone police est une fausse bonne solution qui fait l’impasse sur des sujets comme celui de la coordination avec les services de gendarmerie et de police municipale. Si le choix fait par le maire de Nevers, de mettre en place une police intercommunale a eu pour conséquences de rendre moins présent les agentes et agents municipaux sur Nevers (« selon un représentant syndical »), la question de l’évolution de leurs missions est aussi à approfondir. Alors que le discours sur la nécessaire proximité de leur action est martelé, il est en contradiction avec le sentiment qu’en ont les Neversois et les Neversoises qui ne voient surtout que l’aspect répressif de celle-ci . La volonté ministérielle depuis de nombreuses années d’investir dans la vidéosurveillance au détriment de la présence humaine sur le terrain va dans le même sens.

Les Communistes de la Nièvre s’opposent aux logiques comptables qui sacrifieraient le commissariat et ses effectifs au profit d’une logique de rationalisation sans perspective crédible d’amélioration du service rendu.

Les Nivernaises et Nivernais le constatent : quand l’État recule, c’est l’ensemble des services publics qui disparaît et, à travers cet affaiblissement orchestré, c’est la cohésion nationale qui est menacée

Nous exigeons ainsi le refus des préconisations de la Cour des Comptes et demandons plus de moyens pour renforcer le fonctionnement de l’unique commissariat de Police Nationale de la Nièvre pour garantir aux Neversoises et Neversois leur tranquillité.

A Nevers, le 20 février 2025

MAL-ÊTRE À L’HÔPITAL DE NEVERS

La situation à l’hôpital de Nevers ne va pas en s’arrangeant. Au cours de l’année 2024, ce sont des fermetures du service des urgences qui s’opéraient régulièrement faute d’avoir un médecin pour l’accueil. En fin d’année, c’est le plan blanc qui a été déclenché (notamment pour faire face aux victimes de la grippe hivernale) : plan qui permet en théorie de réquisitionner du personnel et de déprogrammer des opérations pour libérer du personnel.

Plus d’un mois après le déclenchement de ce plan blanc, la situation ne s’améliore pas. Les patients qui arrivent aux urgences doivent parfois attendre de nombreuses heures voire parfois plusieurs jours avant de pouvoir être vus. Faute de pouvoir être prises en charge, les personnes sont dispersées dans les autres services de l’hôpital.

Cela   engendre donc une surcharge pour les personnels des services qui, en plus de la prise en charge des patients de leur service, doivent prendre celles et ceux qui affluent des urgences. Ajoutons à cela que la déprogrammation dans le cadre du plan blanc n’est pas effective. Les opérations non urgentes continuent dans de nombreux services. Peut-être pour une question de rentabilité puisqu’il faut bien continuer de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’hôpital ! Résultat : une majorité de personnels soignants sont en surcharge de travail et dénoncent des conditions de travail invivables. Une trentaine de soignants viennent de se déclarer en arrêt maladie. Dans une lettre adressée à la direction, les personnels paramédicaux écrivent « Chacun et chacune d’entre nous sommes atteints dans nos valeurs : bienveillance, bientraitance, respect et dignité. (…) Nous n’arrivons plus à percevoir l’humanité dans les pratiques »

Il y a urgence à ce que l’hôpital public retrouve des moyens financiers et humains pour garantir son rôle : prendre   soin de la population. Ce n’est malheureusement pas   avec le budget imposé à coup de 49-3 par Bayrou  que la   situation va s’améliorer.

Hommage à André Périnaud

André était un gars de la terre, le cœur solidement attaché à la vie dans son Bourbonnais natal, dont il aimait à citer Emile Guillaumin.

Le militant de premier plan qu’il a été ne perdait jamais la boussole de la lutte de classe, une réalité bien présente aujourd’hui mais parfois trop ignorée même à gauche.

 A l’âge de 17 ans, il adhéra dans un premier temps à l’union de la jeunesse républicaine de France (devenu depuis le Mouvement des Jeunes Communistes) puis dans un second temps, à ses 19 ans, il rejoindra le Parti Communiste Français où il assurera des responsabilités notamment celle de secrétaire départemental de la Jeunesse Communiste de l’Allier de 1956 à 1959.

Arrivé dans la Nièvre au début des années 70, il accepta, en 1972, la responsabilité de Secrétaire de la Fédération de la Nièvre du Parti Communiste Français jusqu’en 1989.

André a tant apporté aux batailles pour l’emploi industriel sacrifié en haut-lieu sur l’autel du tout-tourisme. Les plus anciens se souviennent par exemple de Transunel, d’Alfa-Laval, d’Epéda ou de Soubitez. Ils se souviennent aussi qu’il a lancé « les 7 atouts de la Nièvre », convaincu qu’un département comme le nôtre n’est pas voué au recul perpétuel car classé « lacune » par le traité de Maastricht, mais a au contraire des atouts comme le rail, les aciers d’Imphy, les équipements automobile, l’agriculture, les services publics…pour un développement possible.

Hélas les reculs devant les forces de l’argent ont toujours fini par l’emporter, jusqu’au résultat que nous vivons aujourd’hui et où l’extrême-droite, héritière de Pétain et béquille du banquier-Président, menace de prendre le pouvoir.

André a toujours tenu à ne pas laisser oublier ce qu’a été la Résistance nivernaise, notamment au travers du musée vauzellien, ni ce qu’ont été ses débuts avec les cheminots communistes pour l’essentiel, comme le relate l’ouvrage de Jean-Claude Martinet.

De la même façon, et bien que ses obligations d’élu municipal, intercommunal et départemental, ne lui aient guère laissé le temps d’une implication au sein du mouvement pacifiste, André a toujours, comme fidèle adhérent au Mouvement de la Paix, apporté son soutien moral, financier, et politique, au combat pour la Paix.

Il s’est toujours impliqué dans la vie de la section PCF de Varennes-Vauzelles, avec des échanges très constructifs et parfois très vifs – car il faut le dire, il avait un fort caractère – mais toujours dans un bon esprit et respectueux de chacun.

Avec ses connaissances, dues à ses lectures et à sa vie militante, André était rigoureux-voire pointilleux- dans ses écrits et ses expressions. Avec Michèle Girard, combien d’heures a -t- il passées à discuter du mot juste ou de la formule exacte.

Il ne craignait pas le débat, au contraire. En témoigne l’autorité qu’il avait acquise en tant qu’élu, aussi bien au Conseil Général (élu Conseiller Général du canton de Guérigny en 1991, et réélu en 1994) où ses interventions suscitaient attention et respect, qu’au sein de l’agglomération où il a mené le combat pour des règles de coopération sur la base des décisions de chaque commune.

Comme responsable politique ou comme élu, André avait le souci d’équipe et la capacité d’entraîner, mais il savait aussi prendre ses responsabilités en menant de nombreux combats électoraux. Partant toujours du vécu de ses concitoyens, chacune ou chacun pouvait retrouver ses problèmes et ses espoirs.

Au cours de la 35ème conférence fédérale du PCF, en décembre 1989, après 17 années passé comme responsable de la fédération de la Nièvre du PCF, André passa le relais à Daniel Surieu.

Au cours de cette conférence fédérale, il reçut un cadeau des camarades travaillant à la fédération, témoignant ainsi de leur amitié et il déclara : « En Nièvre, notre parti jouit d’une grande influence. Il a une histoire. Il a des acquis. Les communistes nivernais tiennent une large place dans la vie locale.

C’est donc un parti uni, bien implanté, bien lié aux gens dont nous disposons, d’un parti apte à s’engager plus avant pour permettre au mouvement populaire de se déployer.

Concluant son propos : « que notre parti ait su définir le contenu du socialisme à la française, élaborer une stratégie pour y parvenir, qu’il ait su se doter d’un programme et d’une orientation qui le mette en phase avec le mouvement en France et dans le monde, c’est tout simplement décisif. »

Fidélité au peuple et à ses combats, droiture dans sa façon de faire de la politique, André Périnaud aura marqué plusieurs générations de militantes et de militants de son Parti, plusieurs générations de Vauzelliens et de Nivernais. Nous lui devons toutes et tous beaucoup et nous honorons sa mémoire avec émotion et respect.

A sa fille Carole, à ses petits-enfants et arrière-petit-enfants, je présente les condoléances des communistes Nivernaises et Nivernais et les assure de notre affection et notre soutien.

André nous a beaucoup appris et apporté, nous en sommes fiers et tâchons d’en être dignes. Toutes et tous saluent sa loyauté et son engagement indéfectible au sein de notre parti jusqu’à la fin de sa vie.

Déterminé·es  à défendre une agriculture rémunératrice !

En écho aux évènements survenus au Conseil régional ce vendredi 18 octobre, les communistes de Bourgogne-Franche-Comté, comprennent le désarroi des agriculteurs subissant des retards dans le paiement de leurs subventions. Cette situation est notamment due à la décentralisation d’une partie de la gestion des aides PAC sans affecter les moyens humains nécessaires à leur instruction.

La colère est d’autant plus grande que le revenu des agriculteurs français est devenu totalement dépendant aux soutiens publics. Chaque retard dans le versement des aides PAC peut engendrer des graves difficultés financières chez les agriculteurs concernés. En effet, des années 1980 au début des années 2000, les prix garantis ont été peu à peu remplacés par des aides directes. Dans un contexte de ciseau de prix et d’augmentation des consommations de capital, la valeur ajoutée créée par travailleur a fondu. Désormais, dans bon nombre de productions, ce sont les subventions publiques qui font le revenu des agriculteurs. Ainsi, en France, sur 2010-2019, les aides PAC représentent 59% du revenu courant avant impôt des producteurs de grandes cultures, 152% en élevage bovin lait et 195% en élevage bovin allaitant.

Les communistes interprètent cette libéralisation de la Politique agricole commune comme un moyen de tirer les prix agricoles vers le bas et de permettre à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution de s’approvisionner en denrées agricoles payées en deçà des coûts de production. Ainsi, l’aval des filières se taille la part du lion dans le partage de la valeur ajoutée agroalimentaire, s’octroyant la moitié de cette dernière, quand moins de 10% reviennent au producteur d’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Et cela n’est sans compter la multiplication des traités de libre-échange qui accentuent la mise en concurrence internationale des producteurs en tirant les prix vers le bas tout en menaçant la souveraineté alimentaire de la Nation.

Pour les communistes, il est grand temps d’en finir avec une agriculture où ce n’est pas le travail mais les subventions publiques qui font le revenu.

Dans un premier temps, il est urgent de mobiliser tous les moyens à disposition du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour instruire les dossiers en attente en priorisant les profils d’agriculteurs en grave difficulté financière.

Toutefois, cette situation ne doit pas être appréciée uniquement de manière conjoncturelle, tant elle est révélatrice de la crise profonde que traverse l’agriculture française. Si l’on souhaite relever le défi du renouvellement des générations tout en accompagnant la mise en œuvre de pratiques plus respectueuses de l’environnement, il est indispensable de sécuriser le revenu ainsi que les investissements des agriculteurs. Ainsi, les communistes défendent l’instauration de prix planchers, soit un prix minimum versé au producteur. En parallèle, la mise en place des conférences permanentes territoriales associant la profession agricole, les filières, les pouvoirs publics et la société civile permettraient de fixer un prix d’objectif, couvrant les coûts de production des agriculteurs. Enfin, le rétablissement du coefficient multiplicateur serait l’occasion d’encadrer les marges de la grande distribution. En parallèle, cette campagne 2024, marquée par les mauvaises récoltes et les épidémies sur les cheptels (MHE, FCO etc.) invite à donner de vrais filets de sécurité assurantiels aux agriculteurs. Ces derniers passeraient par la mise en place d’un régime public agricole d’assurance et de gestion des risques climatiques, sanitaires et environnementaux, géré par les acteurs de l’agriculture et l’État et non pas par le secteur assurantiel et bancaire privé.

Si la priorité est bien de traiter les dossiers en attente, il est urgent de mettre fin à des décennies de libéralisation des politiques agricoles qui ont rendu le revenu agricole totalement dépendant des subventions publiques, confortant ainsi les profits de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

Soutenir l’engagement des communistes !

Cette année 2024 a été intense en terme d’activités militantes. Avec une campagne des élections européennes qui a tenu une bonne partie du premier semestre, c’est une campagne législative qui s’est ajoutée  suite à la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale.

Comme vous le savez, les campagnes électorales engendrent des coûts pour notre fédération. Pour les élections européennes, malgré une belle campagne sur le terrain avec des tracts distribués et des belles réunions publiques, nous n’avons pas dépassé nationalement le pourcentage nécessaire pour le remboursement de notre campagne. Ainsi, l’intégralité des moyens avancés pour faire vivre le débat public dans la Nièvre et apporter des idées de changement profond est restée à notre charge.

Les communistes ont à cœur d’être présent·es auprès des citoyen·nes, des travailleuses et travailleurs engagé·es dans les luttes. Ils ne s’engagent pas seulement au cours des échéances électorales. C’est tout le temps que les communistes s’activent pour transformer le monde en un monde de paix et de justice sociale et environnementales, en le sortant de toutes logiques capitalistes néfastes pour l’Humain et la nature. Mais pour agir, il faut des moyens. Et pour avoir des moyens, les communistes ont quelques spécificités.

Le financement public dépend de notre score aux législatives. En 2023, le financement public ne représentait que 6,7% du financement total.

Le PCF se finance ainsi majoritairement par la cotisation de ses adhérentes et adhérents, par le reversement des indemnités de ses élu·es et aussi par la souscription. C’est par cette dernière que si vous accompagnez les communistes de la Nièvre de près ou de loin, vous pouvez soutenir leur engagement en contactant directement la Fédération de la Nièvre du PCF.