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Formation départementale

La Fédération de la Nièvre du PCF a organisé un temps de formation ce samedi 2 décembre.

Le temps de formation dans la vie militante est indispensable pour apporter nos réflexions et agir au mieux dans l’intérêt commun et encore plus aujourd’hui, dans ce contexte assez complexe et parfois confus pour beaucoup.

Nous militons toutes et tous au quotidien, avec les repères que nous pouvons avoir à travers nos échanges, nos lectures, nos rencontres, … Ce temps de formation, intitulé Stage de base, fait partie de ces outils permettant d’apporter de la théorie pour construire nos repères.

Tourné vers les nouvelles et nouveaux adhérent·es, le stage de base a aussi été suivi par les camarades plus ancien, qui ont pu (ou non) suivre ce stage, afin de se réapproprier certaines notions théoriques.

« Les droits des femmes classés sans suite »

En France, une femme est assassinée tous les trois jours, tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Les victimes de féminicide ayant déjà signalé des violences ont vu leur plainte classée sans suite dans 80% des cas. 80 % des plaintes des femmes pour viol sont classées sans suite, moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation. La Fondation des Femmes estime à 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Aujourd’hui, l’État n’en dépense que 184,4 millions !
La protection de l’enfance, un secteur clé Les structures et associations de ce secteur-clé alertent sur la précarité grandissante de leurs capacités d’action et de leurs conditions d’accueil. Elaborer des politiques publiques pour prendre en compte le continuum de violences de l’enfance à l’âge adulte, en luttant contre la pédocriminalité et la culture du viol, cela exige de développer les services publics, à égalité sur l’ensemble du territoire et de former toute la chaîne des professionnel.les concerné.e.s.
Luttons contre l’exploitation et la marchandisation des corps. Les personnes en situation de prostitution, victimes de la traite sexuelle des êtres humains, subissent la violence de l’exploitation et de la marchandisation de leur corps. Cela touche de plus en plus les mineur·e·s. Nous réaffirmons notre position abolitionniste en exigeant les moyens nécessaires pour garantir une réelle application de la loi de 2016.
Solidarité internationale : « le féminisme comme culture de la paix » : nous sommes solidaires avec les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, les Israéliennes, les Palestiniennes, les Yéménites, les Arméniennes, les Syriennes qui vivent dans des territoires où des conflits perdurent. Ces femmes ainsi que les femmes réfugiées ou déplacées pour cause de conflit subissent les conséquences mortifères des guerres, parce qu’elles sont souvent en première ligne. Nous soutenons les mobilisations des femmes pour défendre la démocratie, la justice, l’égalité et la paix, contre les politiques d’extrême-droite, de haine et de division, contre les intégrismes religieux.

Hommage à Louis Fouchère et à la Résistance Nivernaise

Discours de Jimmy Derouault, Secrétaire Départemental de la Fédération de la Nièvre du PCF

Mesdames, Messieurs,
Cher·e·s ami·e·s et cher·ère·s camarades,

À nouveau le monde tremble, à nouveau la guerre et son cortège de barbarie fracture et décime les peuples. La mort frappe partout dans le monde, massivement et en premier lieu les civils : des femmes, des enfants, des bébés, des gens hospitalisés, sans défense. L’humanité est souillée par cette sauvagerie. Ces victimes du terrorisme, de crimes de guerre, c’est à elles et à eux que je veux rendre hommage. Alors nous disons non à la haine, non à l’intolérance, oui à la Paix , oui à la Fraternité. Cette histoire c’est aussi celle de Louis Fouchère, cheminot, ouvrier métallurgiste. C’est parce qu’il s’est opposé à l’ignominie nazie, c’est parce qu’il a protégé les siens, parce qu’il était épris d’un idéal de paix, de justice et de liberté, c’est parce qu’il luttait pour les travailleurs -il a ainsi rédigé, imprimé, distribué des tracts à destination de la population nivernaise mais aussi en s’adressant aux soldats allemands pour dénoncer la politique de conquêtes d’Hitler au profit des grands trusts- qu’il fut arrêté le 27 septembre 1941.

Et c’est bien parce qu’il était dirigeant du Parti Communiste devenu clandestin, chargé notamment de la diffusion de l’Émancipateur, l’ancêtre des Nouvelles de la Nièvre que nous avons l’honneur de continuer à publier, qu’il fut exécuté le 12 janvier 1942 par l’occupant comme otage suite à la mort d’un officier allemand abattu à Dijon par la Résistance. Les nazis cherchaient à annihiler toute contestation, toute résistance. En s’en prenant à Louis, ce fut le résultat contraire qui advint. Le monde du travail, les ouvriers dont il était un représentant puisque secrétaire de la CGT des ateliers de Varennes-Vauzelles, ont perpétué son engagement, ont continué son combat, beaucoup ont eu la même fin que Louis et n’ont pas vu la Libération, eux aussi nous ne les oublions pas.

Comme Camille Baynac, comme Roland Champenier, eux aussi responsables communistes que nous associons tous deux à cet hommage, Louis Fouchère n’avait aucune vocation à devenir un héros. C’était un ouvrier épris de justice sociale, et conscient du rôle que tout un chacun doit jouer aux côtés de ses semblables, et dans l’avenir d’une société à construire en commun.

S’il était considéré comme un « homme dangereux », c’est justement parce qu’il était vecteur d’idées subversives aux antipodes de celles de l’extrême-droite et du gouvernement de Vichy.
Cette France de Pétain qui disait « Plutôt Hitler que le Front Populaire » n’avait jamais accepté 36, les congés payés, la semaine de 40 heures, les luttes pour la justice sociale. Elle trouvait là l’occasion de se venger à bon compte. Dès 39 la chasse aux communistes et aux syndicalistes a commencé et s’est accélérée. Ouvriers, intellectuels, paysans, élus ou non, ils ont payé un lourd tribut pour leur engagement pour une société plus juste et plus fraternelle.

« Camarades qui restez, soyez courageux et confiants dans l’avenir, soyez dignes de nous les 27 qui allons mourir » a écrit Guy Moquet. Se montrer dignes de cet héritage, c’est contribuer à le défendre, à le faire vivre partout où il se trouve menacé, c’est mettre l’humain au cœur de tous nos choix. C’est continuer de défendre la Paix, encore la Paix, toujours la Paix. Se montrer dignes c’est continuer de défendre avec fierté un monde du travail aujourd’hui si malmené.
Tant d’années après la seconde guerre mondiale, cette cérémonie demeure toujours d’une cruelle actualité. À l’heure où les fanatismes, les extrémismes, la barbarie s’en prennent encore aveuglément à des civils, il est important de perpétuer les combats jamais terminés contre toutes les idéologies de la haine, de la xénophobie, et de la violence.

C’est ce qui doit nous animer après le drame, l’acte barbare, commis sur notre sol, dans une école de la République, à Arras. Un enseignant est mort, Dominique Bernard, en tentant de protéger des élèves, des enfants de la République. 3 ans après le meurtre de Samuel Paty, la folie islamiste a encore frappé. Et on ne peut pas tolérer non plus les inscriptions antisémites trouvées la semaine dernière près d’ici.

La guerre en Ukraine, la volonté d’anéantissement du peuple arménien, du peuple kurde, la folie en Israël et en Palestine sont autant d’exemples de la barbarie et de l’obscurantisme toujours à l’œuvre. Rassembler toutes celles et tous ceux qui partagent, comme nous, la volonté d’un monde libéré de toute forme de domination et respectueux des peuples et de leur indépendance est donc toujours notre devoir. La répression, l’interdiction, la criminalisation, la pénalisation du militantisme, du syndicalisme ne nous arrêteront pas. Si Louis Fouchère, Roland Champenier, Camille Baynac, Lucienne Michaud, Léon Bernadat, René Chatout et d’autres ont réussi dans des temps autrement plus difficiles à diffuser leur idéal, pour la fraternité et la solidarité entre les peuples. Nous ne pouvons pas céder.

Comme nous ne pouvons pas envisager sans ne rien faire que l’extrême-droite soit aujourd’hui aux portes du pouvoir, ou accepter qu’elle participe à des solutions majoritaires, dans 6 des 27 pays de l’Union Européenne. Comme nous ne pouvons nous satisfaire que l’Europe abandonne une partie de sa souveraineté, qu’elle délègue à l’OTAN et aux politiques guerrières de Washington. Dans l’indifférence quasi générale, c’est toute l’Europe qui se réarme et bascule visiblement et insensiblement vers une logique de guerre plutôt qu’une logique de Paix.

Et pendant ce temps là on oublie que des femmes, des hommes, des enfants se jettent à la mer sur des embarcations de fortune, traversent des montagnes en plein hiver pour fuir la guerre, la misère, la faim, pour vivre tout simplement. Mais il y en a qui ne l’oublient pas et nous pouvons remercier celles et ceux qui offrent de leur temps, de leur fortune, de leur cœur pour leur venir en aide. Mais attention, il y en a aussi qui préparent encore des lois, des règlements plus répressifs, plus inhumains, pour repousser, pour rejeter l’autre, pour fermer la porte en utilisant toujours le même postulat, celui du « bouc émissaire ».

Au lieu de cela nous avons besoin de porter de grandes ambitions sociales à rebours du carcan néolibéral, nous devons réussir à parler aux classes populaires en évitant les pièges du discours facile et populiste, nous ne pouvons pas laisser l’extrême-droite progresser sur la désespérance et le ressentiment mais au contraire donner un espoir et une issue comme l’ont fait les membres du Conseil National de la Résistance. Face aux défis climatique, énergétique ou alimentaire, faisons d’autres choix que ceux du modèle libéral dans lequel nous enferment les traités européens. La vie des gens n’est pas qu’une affaire de techniciens, d’experts, d’avocats, de lobbyistes motivés par leurs seuls tableurs excel. Reprenons la main sur notre destin.

C’est ce que des millions de Français et de Françaises ont fait au début de l’année en se battant pour défendre leur droit à partir à la Retraite à un âge qui leur permette d’en profiter pleinement. Nos gouvernants ont décidé qu’ils avaient raison contre le peuple. C’est une grave erreur qui a pour conséquence, malgré l’écoute bienveillante et l’avancée de nos propositions, le renvoi de nombre de nos concitoyens vers des partis se déclarant anti-système et anti-élite. Ces partis qui leur font miroiter une vie meilleure à coup de promesses populistes et xénophobes, sont, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, synonymes de mesures liberticides et inhumaines, sur fond de glorification de l’autorité et de repli identitaire.

Le combat est difficile. Le rapport de forces est inégal. Ce que nous voyons dans le monde n’a rien de très stimulant. Mais nos camarades résistants nous ont montré la voie.
Vous pouvez compter sur les communistes, aujourd’hui comme hier, pour rester debout et suivre le chemin.

Communiqué de la Fédération de la Nièvre du PCF concernant la situation de l’hôpital de Nevers

L’Agence Régionale de Santé a prononcé ce lundi 9 octobre la mise sous « administration provisoire » de l’Hôpital de Nevers, et cela pour une durée de 6 mois.
Cette mise sous tutelle n’est pas une surprise. Elle est le résultat des nombreuses alertes qui se sont accélérées ces derniers mois.
En juin dernier, des centaines de personnels de l’hôpital s’étaient retrouvés dans le hall pour manifester leur incompréhension face à des fermetures de services et ainsi « la mort programmée » de l’hôpital de Nevers.
En juillet, 26 médecins de l’hôpital décidaient de s’exprimer par voie de presse avec des mots forts, dénonçant des dysfonctionnements graves, des intérêts personnels, des menaces, et les pleins pouvoirs laissés à des médecins d’abord motivés par l’argent. Le manque général de moyens humains et financiers dans l’hôpital public est donc aggravé, plus particulièrement à Nevers, par des fonctionnements internes contestables au point que des enquêtes ont été diligentées.
Et le mois dernier, de nombreux dysfonctionnements « susceptibles de mettre en cause la sécurité des patients » ont été relevés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Il suffit de voir l’état du service des urgences au cours de la période estivale, durant laquelle des patients ont dû attendre dans des conditions indignes et dangereuses avant de pouvoir être pris en charge, pour comprendre l’aggravation brutale de la situation.
Nous nous étonnons d’ailleurs du silence de Denis THURIOT, Président du Conseil de Surveillance de l’Hôpital, interrogé par les élus communistes lors du dernier Conseil d’Agglomération. Il est de sa responsabilité d’informer les élus qui ne peuvent pas se contenter d’apprendre les épisodes successifs par voie de presse. Au lieu de cela, M. THURIOT dénonce « un panier de crabes » (expression surprenante) et annonce qu’il s’exprimera « prochainement ». Ce n’est pas l’attitude que l’on attend du Président du Conseil de Surveillance du CHAN, par ailleurs Président des élus du Groupement Hospitalier de Territoire.
A l’appel de l’ARS, 3 administrateurs vont donc devoir prendre en main l’hôpital pour pallier les dysfonctionnements rencontrés ; un défi à relever quand nous connaissons le contexte, notamment à l’Assemblée Nationale, où le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) prévoit à nouveau une réduction des dépenses de santé de

3,5 milliards et une saignée pour l’hôpital public alors qu’il faudrait au contraire redonner de l’air financièrement aux hôpitaux comme celui à de Nevers.
Il est d’ailleurs surréaliste de voir les deux députés de la Nièvre, Patrice PERROT (Renaissance) et Perrine GOULET (Modem), s’exprimer brutalement aujourd’hui dans la presse pour affirmer que « des têtes doivent tomber » : comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans cette situation, en tant que députés du département depuis 2017 et députés de la majorité présidentielle d’autant qu’ils vont encore voter dans quelques semaines un Budget de la Sécurité Sociale encore amputé de 3,5 milliards d’€ dans les dépenses de santé !
Pour leur part, avec constance et cohérence, les militant.e.s du PCF et les élu·e·s communistes nivernais·e·s ont toujours répondu présent·e·s pour défendre le maintien d’un fonctionnement correct de l’hôpital. En défendant le maintien du Centre 15 de Nevers, transféré à Dijon en 2018 avec la bénédiction de D. THURIOT. En participant fidèlement aux côtés des personnels à toutes les manifestations pour nos maternités, nos hôpitaux de proximité de Cosne, Clamecy, Decize, Château-Chinon, pour nos services d’Urgence, pour le droit à l’IVG, pour la création de Centres Publics de Santé… En engageant une grande campagne pour le « droit des Nivernais à la Santé ». En soutenant toutes les mobilisations dans ce sens, parmi lesquelles la dernière pétition départementale lancée par l’UD-CGT et qui a recueilli 6450 signatures nivernaises, remises à l’ARS le 26 septembre assortie de nombreux témoignages.
A cette heure, nous pensons aux personnels soignant et administratif de l’hôpital, qui souffrent de cette situation depuis trop longtemps, et qui font tout ce qu’ils peuvent avec dévouement pour répondre aux besoins de santé des Nivernaises et des Nivernais. Ils et elles méritent toujours nos applaudissements !
Nous pensons aux patients Nivernais, inquiets de ne pouvoir être soignés dans des conditions optimales et dont la confiance envers l’Hôpital Public est parfois entamée. Nous devons protéger ensemble (et nous devrons parfois reconstruire) notre système de santé public : un système unique au monde et que le monde entier nous enviait, héritage du combat d’Ambroise Croizat que les communistes sont décidés à poursuivre aujourd’hui.
Dans l’immédiat, la Fédération du PCF de la Nièvre souhaite que cette mise sous tutelle remette l’hôpital de Nevers « sur les rails », tant pour les conditions de travail des personnels que pour la réponse aux besoins de santé de la population. Et nous appelons la population à s’en mêler : c’est ainsi que, pour notre part, nous concevons la « démocratie sanitaire » dont l’Agence Régionale de Santé parle à toutes les lignes !

PAIX ET JUSTICE !

Le Parti communiste français condamne totalement les actes terroristes du Hamas qui, en visant des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés, ont ensanglanté la société israélienne.

Il condamne avec la même force l’offensive de l’armée israélienne faisant des centaines de victimes civiles palestiniennes qui, heure après heure, viennent endeuiller de nouvelles familles dans une escalade mortifère et en dépit de toutes les conventions internationales.

Il s’incline devant la mémoire de toutes ces victimes et réaffirme sa pleine solidarité avec les familles touchées.

Il exige la libération immédiate des otages détenus par le Hamas, organisation islamiste qui exerce sur les palestiniens une dictature impitoyable au quotidien.

Le Parti communiste français appelle à la levée du blocus inhumain contre des innocents à Gaza que le gouvernement de Benyamin Netanyahou veut mettre en place en voulant priver ses habitants d’eau, d’électricité, de carburant et de nourriture .

Il s’oppose totalement aux propositions, venues de certains partis politiques français ou de la Commission européenne, de couper toute aide aux Palestiniens.

Il appelle au contraire la France et l’Union européenne à agir avec résolution pour une solution de paix juste et durable, en application des résolutions de l’ONU qui sont toutes restées lettre morte avec, en premier lieu, la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés d’un état israélien.

Il appelle nos concitoyennes et nos concitoyens à la plus grande vigilance afin que l’escalade meurtrière en cours ne serve pas de prétexte à la recrudescence d’actes antisémites et racistes sur le sol français.

Il faut d’urgence arrêter la spirale de la haine, de la violence et des massacres, comme vient d’y appeler le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Seule une perspective de paix dans la justice entre Israéliens et Palestiniens, ouvrant à ces derniers l’espoir d’une vie digne, peut arrêter l’effusion de sang.
Paix et justice : voilà ce qui doit rassembler les forces de gauche et écologistes, toutes les forces progressistes et républicaines de notre pays.

LE 13 OCTOBRE, ON MANIFESTE !

Après le passage en force de la réforme des retraites, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. L’intersyndicale appelle à la mobilisation le 13 octobre contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes- hommes ! Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre européen, où la Confédération Européenne des syndicats a inscrit cette date dans son calendrier.

Dans la Nièvre, le rendez-vous est donné : Vendredi 13 octobre à 15h00, Place Carnot à Nevers.

La Fédération de la Nièvre du PCF appelle les nivernaises et nivernais à rejoindre le cortège de l’intersyndicale. Tout augmente sauf les salaires et les pensions. L’inflation dévore notre pouvoir d’achat. La situation est alarmante. Hausse du prix des carburants, où « la station essence est devenue le seul endroit où c’est celui qui tient le pistolet qui se fait braquer » selon le bon mot de Fabien Roussel ! Hausse du chariot type de + 23,14% ! Hausse du tarif de l’électricité ! Face à cela, le gouvernement éteint l’incendie à coups de pistolets à eau en annonçant des mesurettes comme le chèque essence de 100 euros par an pour les automobilistes les plus pauvres. Pire, il prévoit un plan d’austérité de 16 milliards d’euros et fait voter à l’Assemblée Nationale une loi très dure contre les personnes privées
d’emploi, les contraignant à accepter les emplois les plus précaires et à faire des bénéficiaires du RSA une source de main d’œuvre bon marché puisque les obligeant à travailler 15 heures par semaine pour continuer de pouvoir être allocataire de cette prestation sociale.
A la précarité existante, le gouvernement rajoute de la précarité. Ça ne peut plus durer. Ne les laissons pas faire. C’est maintenant que nous devons agir, en augmentant salaires et pensions et en indexant nos rémunérations sur l’inflation. L’heure est à mettre en échec ce plan d’austérité du gouvernement et à exiger un tournant majeur : celui de donner la priorité à la formation et au développement de l’emploi, avec des bons revenus et salaires qui permettent de vivre dignement.

Le 13 octobre, on manifeste !

Assemblée Automnale

Dans son rapport introductif Jimmy Derouault, secrétaire fédéral, a rappelé à l’auditoire de cette assemblée de militant·es l’urgence de faire baisser les factures des Français, des entreprises, des communes et la seule méthode pour y parvenir : remettre en cause le capitalisme, la libéralisation des marchés. Fabien Roussel l’a dit à la fête de l’Huma « Aujourd’hui, il y a un tremblement social en France. Les gens croulent sous les factures, sont écrasés par le prix du caddie. Notre responsabilité, c’est d’appeler à se mobiliser pacifiquement. » Il a aussi évoqué l’autre scandale : le prix de l’essence ! Le plein à plus de 100 euros qui n’est plus une vue de l’esprit. Et à cela s’ajoute l’augmentation des prix de l’alimentation : + 21% ! Alors que les salaires et les pensions de retraites stagnent ! Et si on ajoute à cela qu’un français sur 3 saute des repas pour économiser, la conclusion qui s’impose est l’impératif à un plan d’ampleur contre la vie chère, pour les salaires et pour les pensions doit être l’urgence sociale de cette rentrée !
Cette urgence, elle est aussi liée à la préparation du projet de loi de finances 2024 : Le dogme de la baisse du déficit public est toujours là et donc tout est fait pour baisser les dépenses : coupe claire dans les effectifs de fonctionnaires (notamment les enseignants) mais aussi et surtout – c’est le ministre Le Maire qui le dit- effort des ménages qui vont travailler plus, toucher moins avec la fin du bouclier tarifaire ou une revalorisation des pensions de retraite à seulement 1,5 % du point d’indice. Et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale c’est pareil, on tape sur les assurés sociaux à grands coups d’économies quand, au contraire, notre système de santé a besoin d’investissements conséquents. Un taux d’évolution des dépenses de santé de 3,2 %, c’est dérisoire au regard des besoins estimés de l’hôpital et de la médecine de ville. L’augmentation des prix des médicaments, le doublement des franchises médicales, la chasse aux arrêts de travail… vont encore plus aggraver le pouvoir d’achat et l’accès aux soins. C’est une mise à mort annoncée de nombreuses structures de soins et un nouveau transfert de charges vers les assurés sociaux. C’est l’explosion des reste-à-charge des ménages et un renoncement aux soins d’ores et déjà prévisible, avec là encore des effets délétères sur la mortalité évitable !
Après la contre-réforme des retraites, le gouvernement entend poursuivre l’épuisement des ressources de la Sécurité sociale, toutes branches confondues, au nom de la lutte contre les « déficits » sociaux. Mais la fin du « quoi qu’il en coûte » ne sera pas pour tout le monde. L’exonération des cotisations patronales va atteindre le triste record des 80 milliards d’euros. Afin de préserver les intérêts des actionnaires du CAC 40 qui ont engrangé des superprofits sans précédent alimentés par l’inflation, après une année record en 2022 (56 milliards de dividendes distribués). Ils ont touchés quelque 200 milliards d’aides publiques sans contrepartie. Ce sont des parasites. Le gouvernement poursuit sa casse des droits collectifs, de la protection sociale, avec au centre la SÉCU ! Il faut en finir avec cette politique destructrice et mortifère qui privilégie le capital au travail, le grand patronat aux travailleurs, actifs, retraités ou chômeurs !
Il faut casser le cycle de la super-austérité qui enfonce le pays dans une pauvreté insupportable. Le problème n’est pas l’excès de dépenses, mais bien l’insuffisance des recettes. La violence est donc encore là : dans l’inaction et l’indifférence de celles et ceux qui nous gouvernent et de celles et ceux qui les soutiennent.
Jimmy Derouault a continué son propos en revenant sur le choc qu’il a ressenti de lire que certains assimilaient Fabien Roussel au collaborationniste Doriot.
La paix, les élections européennes ont été aussi des thèmes de ce rapport et sur ce dernier sujet, le secrétaire fédéral a proposé qu’Hervé Rivière, soit sur la liste de notre parti. Il a affirmé « notre confiance en lui pour porter nos idées et nos propositions lors de cette campagne”.
La conclusion a porté sur toutes les batailles menées et à venir (notamment contre la privatisation du train) qui font le quotidien des communistes et sur le nécessaire renforcement de notre parti.
Les échanges entre militant·es sont revenus sur les problèmes du système de santé nivernais. Ils ont aussi permis de réfléchir sur les changements dans la société : dématérialisation, individuation, fin de vie, multiplication des conflits, des violences ; le capitalisme qui ne vise qu’à créer du profit se fait au mépris des liens entre humains. Notre travail de communiste est bien de faire prendre conscience que c’est bien cette suraccumulation de profits qui est au cœur des problèmes et non l’immigration.
Encore une fois les militants communistes ont montré qu’ils n’étaient pas morts et preuve en a été faite dès l’après-midi de cette assemblée puisqu’ils ont profité de ce moment collectif pour aller devant le supermarché et la station-service voisine pour distribuer des tracts contre la vie chère et pour diffuser les propositions du PCF en vue de diminuer le prix de l’essence.

Journée internationale pour la Paix

Discours prononcé lors du rassemblement organisé par le Mouvement de la Paix de la Nièvre devant la Préfecture de la Nièvre le 21 septembre à 18h00.

Nous voici réunis ici, square de la Résistance en cette journée internationale pour la Paix.
La paix, que nous considérons avec Jaurès comme « le plus grand des combats ».
Oui ! La paix est plus que jamais notre combat parce que la guerre défigure l’humanité, parce qu’il ne peut pas y avoir de progrès social ni de progrès écologique sans paix, parce qu’en 2022, c’est 55 conflits dans le monde ayant fait 238 000 morts.
Les guerres tuent sur l’instant mais elles tuent aussi toujours après coup. Les champs de bataille de la Première Guerre mondiale recèlent encore des munitions parfois toxiques comme celles au gaz moutarde. La Seconde Guerre mondiale ne fut pas en reste, se terminant par les deux bombes atomiques qui tuèrent après la guerre nombre de celles et ceux qui se croyaient survivant à l’explosion.
Plus près de nous, le napalm et l’agent orange ont frappé plusieurs générations de non-combattants après la fin des hostilités.
Depuis, une nouvelle munition a fait son apparition : l’obus à uranium appauvri. Il a eu comme premier champ d’expérimentation la guerre du Golfe où Français, Britanniques et Américains l’utilisèrent contre les blindés et les postes de commandement irakiens.
Il s’agit d’un obus flèche qui peut être tiré du canon d’un char ou d’un canon type Cesar. Sa flèche est constituée d’uranium appauvri, auquel à ce jour aucun blindage connu ne résiste.
Le Royaume-Uni va en livrer à l’Ukraine. Biden aurait donné aussi son accord. Problème : les Russes ont aussi ce type de munition. Ainsi que les Français.
Cette munition, une fois son objectif atteint, le détruit et provoque un épandage de poussières radioactives. Certes le rayonnement est plus faible, mais il est bien réel et peut contaminer des zones entières de culture, des hameaux, des quartiers et des villes.
Cette munition a été utilisée au Kosovo et, à ce jour, on constate une augmentation anormale des cancers malheureusement bien connus de la thyroïde, des poumons et des leucémies.
En France, des anciens militaires dans le Golfe se battent pour reconnaître leur maladie du fait de l’utilisation de munitions de ce type, car le vent ne fait pas de différences entre amis et ennemis.
La paix ne se construit pas en fabriquant des armes. Pourtant, c’est la réponse que donne les états européens, sous l’injonction de l’OTAN, face au conflit entre l’Ukraine et la Russie. Ce n’est pas la voie diplomatique qui est prise mais la voie de l’escalade guerrière, misant sur une guerre longue qui permet de mettre une économie de guerre en place et qui ainsi légitimerait une augmentation des dépenses militaires des états européens bien au-delà des besoins de la défense nationale (comme c’est le cas de la loi de programmation militaire 2024-2030 de la France qui prévoit 413 milliards de budget aux armées sur 7 ans), et qui sert non pas la défense nationale mais les intérêts capitalistes des marchands de canons. C’est d’ailleurs devenu une des priorités de la Commission européenne L’Union européenne est proche de mettre en place un nouvel instrument doté de 1 milliard d’euros, qui prévoit la passation conjointe de marchés de produits de défense (systèmes d’armes, munitions, matériel médical de combat) par au moins trois États membres. L’UE devient une des principales financeuses de l’industrie d’armement (même américaine d’ailleurs) et alimente la course au surarmement.
Nous devons exiger du gouvernement français que celui-ci ne se lance pas dans cette course à l’armement, ne livre pas d’obus à sous-munitions et arrête la production de telles armes.
Nous voulons la paix dans le monde ! Nous voulons la paix en Europe, la paix pour les peuples d’Europe, pour les familles, les travailleurs et les travailleuses, la jeunesse européenne ! Car ce sont toujours les mêmes qui paient le prix cher de la guerre, qui en souffrent et en subissent les conséquences économiques : chômage, récession, inflation, restrictions ! Les riches n’en souffrent pas, mais les travailleurs et travailleuses si !
Alors stop à la guerre et oui à la paix !

Situation inquiétante à l’Hôpital de Nevers !

A plusieurs reprises cet été, la presse locale a évoqué la situation à l’hôpital de Nevers, qui ne laisse d’inquiéter : l’hélicoptère du SMUR délocalisé à Decize, une journée du 14 août « presque pire que pendant le Covid », sans praticien hospitalier pour des dizaines de patients, des files d’attente de 7 heures, des brancards alignés dans le sas des ambulances…

Voilà le bilan des gouvernements successifs qui ont conduit à l’asphyxie budgétaire, la pénurie de médecins, la privatisation de la santé. Les communistes ont combattu de toutes leurs forces ces orientations, qui ont malheureusement été appliquées à marche forcée (de la loi Bachelot à la loi Touraine), et accélérées par E. Macron. Les conséquences sont dramatiques. Il est urgent de changer de cap !

A Nevers, le problème semble lourdement aggravé par des pratiques internes mises en cause, y compris par voie de presse, par une partie du personnel hospitalier. Les faits dénoncés sont graves. La Fédération de la Nièvre du PCF s’associe à la demande d’un audit complet du fonctionnement du CHAN, formulée par le Conseil Départemental et l’Ordre des Médecins. L’accès aux soins des Nivernaises et des Nivernais n’est pas négociable. Cela suppose une profonde réorientation des politiques de santé au plan national, et une « démocratie sanitaire » bien réelle au plan local !

Communiqué de presse

La Justice et la Vérité pour Nahel doit s’accompagner de grandes transformations pour une société plus juste et égalitaire !

Le meurtre du jeune Nahel à 17 ans pour un refus d’obtempérer a choqué et ému des millions de nos concitoyen·nes. Les communistes, par la voix de Fabien Roussel, leur secrétaire national, ont exprimé tout leur soutien aux proches et à la famille de Nahel à la suite du drame.
La suppression de la Police de proximité par Nicolas Sarkozy ou encore les changements
successifs dans la doctrine de maintien de l’ordre n’ont fait qu’accentuer les difficultés. La loi de février 2017 relative à la sécurité publique, notamment, sous le quinquennat de François Hollande, qui a largement élargi le droit d’usage par les policiers de leurs armes, mène à des drames comme celui de Nanterre.
Les communistes de la Nièvre appellent le président de la République et son gouvernement à entendre la colère et à produire les actes nécessaires pour une réforme profonde de l’institution policière, de sa formation, de ses missions et de ses doctrines d’emplois de la force, pour une politique de tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins. Cela devra passer par une lutte acharnée contre le racisme et les discriminations.
L’absence de volonté de l’État à lutter contre les inégalités sociales et territoriales (l’abandon du plan Borloo pour une relance de la politique de la ville en 2018 en est la preuve), le manque de perspectives d’une vie digne pour bon nombre de jeunes et leurs familles sont insupportables.
Aussi, nous exigeons que les moyens nécessaires soient mobilisés dans le cadre des nouveaux contrats de ville en cours d’élaboration ainsi que dans le cadre de la revitalisation des territoires ruraux. Le gouvernement doit arrêter sa logique austéritaire et garantir l’égalité réelle en droits pour tous. Cela passe également par une lutte active contre les ségrégations sociales et territoriales.
Nous exigeons la mise en place d’un nouveau pacte républicain. Il faut notamment donner les moyens aux collectivités locales et aux élu.es locaux pour agir plus fortement dans la mise en place de nouveaux services publics qui répondent aux besoins des populations et relèvent le défi de l’émancipation collective, tout en garantissant l’égalité sur tout le territoire national.
Si la profonde colère est légitime, elle ne peut pas trouver d’issue dans la généralisation des actes de violence, nous appelons les jeunes de notre département au calme et à transformer leur colère en conquêtes politiques pour eux-mêmes et toute la société. Nos quartiers, nos villages, nos villes, notre département, peuvent être l’avenir, construisons-le ensemble.