Communiqué suite au second tour des élections législatives

Les Français et les Françaises dans la diversité de leur vote ont porté le Nouveau Front Populaire en tête du scrutin et déjoué le scénario d’une majorité absolue du Rassemblement National à l’Assemblée.

Dans la première circonscription de la Nièvre, Perrine Goulet a été réélue. L’appel clair du Nouveau Front Populaire n’y est pas pour rien. Les forces nivernaises de gauche avaient pris leurs responsabilités au lendemain du premier tour, appelant les électrices et électeurs à porter leur voix sur la candidature républicaine la mieux placée.

Dans la deuxième circonscription, la mobilisation n’a pas été suffisante pour porter à l’Assemblée Nationale, Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire. C’est le candidat RN qui a été élu. Cette circonscription, loin de l’attention des métropoles, a vu la majorité de ses villes et villages placer le RN en  tête aux élections européennes comme aux élections législatives. L’abandon des services publics, le recul d’accès aux soins, le mépris du monde agricole  par  les politiques libérales successives ont conduit en grande partie à ce vote de « contestation ».

Nous saluons le travail des élu·es communistes, notamment de Clamecy et de Varennes-Vauzelles, qui œuvrent avec l’ensemble des forces de gauche au sein de leur municipalité, pour améliorer le quotidien des habitantes et habitants. Ce n’est pas un hasard si le RN, dans ces deux villes, n’est pas majoritaire hier soir.

Nous saluons aussi la mobilisation citoyenne dans la Nièvre où durant cette courte campagne électorale, de nombreuses personnes issues particulièrement du monde associatif et culturel ont consacré toute leur énergie à empêcher un désastre démocratique, s’engageant parfois pour la première fois dans une campagne électorale.

Ce second tour des élections montre que la gauche rassemblée a permis cette sanction du pouvoir et l’indispensable sursaut républicain.

Les communistes de la Nièvre  continueront  d’agir, comme toujours, dans ce travail commun nécessaire pour construire des victoires et ouvrir des chemins vers des jours  plus heureux pour l’ensemble des Nivernaises et Nivernais.

Déclaration de la Fédération de la Nièvre du PCF suite au premier tour des élections législatives

Nous connaissons dès à présent les résultats du 1er tour des élections législatives suite à une campagne électorale des plus courte de l’histoire de la Vème République.

Pour la première circonscription : c’est le Rassemblement National qui arrive en tête, la députée sortante, Perrine Goulet en deuxième et Brice Larèpe, candidat du Nouveau Front Populaire en troisième place.

Pour la deuxième circonscription, le RN arrive en tête, suivi de Christian Paul, candidat du Nouveau Front Populaire et Sandra Germain, candidate Ensemble.

C’est une nouvelle poussée de l’extrême droite qui s’est exprimée malgré une participation en forte hausse. C’est aussi un désaveu des politiques libérales mortifères d’Emmanuel Macron.

 Après ce premier tour, toutes les forces républicaines doivent répondre dans la clarté à une seule question : sont-elles prêtes ou non à voir la France défigurée par la conquête par le RN et ses alliés d’une majorité absolue de sièges à l’Assemblée nationale ? Pour les communistes de la Nièvre, la réponse est claire : NON ! Les forces d’extrême droite ne doivent pas mettre la main sur la République et notre département.

Avec des député·es RN majoritaires, les Nivernaises et Nivernais seront encore plus frappé·es par les politiques d’austérité qui s’aggraveront, impactant sur les services publics, l’accès aux soins déjà durement touchés. Les droits, si chèrement conquis, à une protection sociale de haut niveau, à une existence digne pour toutes et tous, aux services publics se verraient piétinés. Le principe d’égalité entre les êtres humains, quelques que soient leurs origine, leurs couleurs de peau, leurs confessions ou leur  genre se verrait dynamité au « nom de la préférence nationale », privant ainsi des milliers de Nivernaises et Nivernais de leurs droits fondamentaux instaurés par notre république.

C’est pourquoi dans la première circonscription, Brice Larèpe, en ballottage en troisième position, a décidé de retirer sa candidature. Nous appelons à voter pour la candidature républicaine la mieux placée pour battre l’extrême droite, c’est-à-dire Perrine Goulet.

Pour la deuxième circonscription, nous appelons l’ensemble des électrices et électeurs attaché·es à notre République et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, de voter pour le candidat du Nouveau Front Populaire Christian Paul.

Dimanche 7 juillet, votons massivement pour les candidates et candidats du Nouveau Front Populaire et des forces républicaines qui permettront de battre l’extrême droite ! Pas une voix ne doit manquer !

Objectif : rentrer au parlement européen

La campagne électorale arrive dans sa dernière ligne droite. Il reste moins de 10 jours pour faire porter un maximum de voix sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.
Au cours de nos rencontres sur les marchés, les foires ou les porte-à-porte, ce n’est pas la question de l’immigration (comme le dicte la sphère médiatique pour propulser l’extrême droite) que les personnes mettent en avant mais la question des salaires, des factures d’énergies, de pouvoir vivre mieux… Quand des forces de gauche s’égarent dans l’outrance ou dans l’accommodation avec le système libéral européen, Léon Deffontaines, tête de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » souhaite remettre au centre des débats jusqu’au 9 juin la question sociale.
Aux étudiant·es qui voient leur accès aux études compromis à cause des coupes budgétaires sur les services publics imposées par les directives européennes, aux salarié·es qui voient leur usine se délocaliser de la France vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moindre, aux particuliers, artisans et commerçants qui ont vu leur facture d’énergie explosée à cause des réglementations européennes, c’est à toutes les victimes des politiques libérales européennes que les candidates et candidats de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » veulent s’adresser pour inverser cette tendance des politiques d’austérité, en faisant rentrer au parlement européen des élu·es, qui sans faillir, feront face aux forces libérales.
Il suffit de faire plus de 5% pour faire rentrer d’un coup 5 élu·es au Parlement Européen. On peut se dire que ça ne représente pas grand-chose, 5 élu·es, et pourtant, c’est ce qui peut faire changer parfois le résultat de vote sur des directives européennes libérales qui passent à très peu de voix.
Gardons en tête cette image dont Hélène Bidard nous a fait part lors de la réunion publique du 6 mai à Nevers : celle du moustique qui est pourtant tout petit, mais qui peut empêcher l’humain de dormir toute une nuit. Et donc, même quand on est petit, pas en grand nombre, nous pouvons quand même changer les choses.
Au cours de cette campagne électorale, il nous a souvent été reproché que les forces de gauche ne se soient pas unies. Cette élection européenne est particulière puisqu’à la proportionnelle. Dans le mode de calcul complexe de répartition des élu·es, la proportion fait qu’il est nécessaire d’avoir un grand écart de point pour augmenter son nombre d’élu·es et qu’en l’état, la gauche aurait plus de député·es élu·es au Parlement Européen si les principales listes de Gauche dépassaient les 5% que si elles étaient rassemblées. L’objectif étant bien de faire rentrer un maximum de député·es progressistes au Parlement Européen face à la droite et l’extrême droite, il est donc nécessaire de faire en sorte que toutes les listes de gauche dépassent la barre des 5%.
Le 9 juin, c’est le vote de conviction qui doit agir : le vote pour ses idées et non le vote influencé. Ce n’est pas un scrutin pour sanctionner Macron ou faire l’avant-match de la présidentielles de 2027. Le 9 juin, c’est un scrutin pour choisir un projet européen afin de faire face au rouleau compresseur libéral pour les prochaines années.

Bernard CHOPIN : une vie de militant pour un monde meilleur

Avec la disparition de Bernard, c’est quelqu’un de très cher au cœur des Communistes nivernais qui disparaît. Il  était, comme on dit, « quelqu’un qui compte » dans le Parti. Depuis son adhésion au Parti Communiste et à la CGT, dans les années 70, Bernard a nourri sa vie, et la nôtre, de plus de 50 ans d’engagement fidèle, permanent, ininterrompu.

Après avoir travaillé en usine, Bernard est devenu facteur, lui qui aimait tant la rencontre avec les autres et sa haute idée du service public. Son rôle de facteur ne s’arrêtait pas juste à distribuer le courrier, il savait aussi « rendre service ». Il n’hésitait pas non plus à s’arrêter pour expliquer pourquoi il était en grève la veille et l’importance de défendre les droits des postiers et aussi des usagers.

Un moment qui aura marqué la vie de Bernard est la guerre d’Algérie. Il en aura gardé des souvenirs, souvent douloureux, sans haine pour le peuple algérien mais avec haine de la guerre, il aura toujours défendu la paix, l’entente entres les peuples et l’enrichissement par d’autres cultures.

Son implication dans le parti communiste a été d’une même intensité et il s’est rapidement imposé comme une « figure » du Parti Communiste, à Decize et dans le sud-nivernais évidemment, mais au-delà dans tout le Département.

Il était à la fois soucieux de l’organisation du Parti Communiste, parce qu’il savait qu’on ne change pas la société sans des forces organisées, syndicales et politiques. C’est la raison pour laquelle il a, durant de nombreuses années, accepté la responsabilité de Secrétaire de la Section du PCF de Decize et de membre de la Direction Départementale du PCF pendant de nombreux mandats.

Ses interventions au Comité Fédéral, son analyse de la situation politique, son avis sur les lourdes évolutions qui ont marqué le paysage social et économique du sud-nivernais ces dernières décennies, ont déterminé de nombreux positionnements et de nombreuses initiatives du Parti Communiste pendant ces longues années.

Depuis 1983, il aura exercé 37 ans de mandats municipaux à Decize, dans la majorité comme dans l’opposition.

Son travail, en tant qu’adjoint chargé du service des eaux et de l’assainissement, lui aura permis de mettre en pratique, au service des Decizoises et des Decizois, sa conception d’un authentique service public de l’eau, qu’il considérait comme un bien commun de l’humanité qu’il faut protéger des logiques marchandes.

Pendant 27 longues années, Bernard aura marqué des générations de Decizoises et de Decizois ; il aura donné à voir ce qu’est un élu communiste, un élu accessible, loyal, dévoué, reversant fidèlement ses indemnités d’élu à son parti politique, ce qui constituait, pour lui, une fierté.

Bernard aura aussi participé à plusieurs associations de défense des usagers, comme par exemple, son implication pour sauver de l’hôpital de Decize. Respecté et apprécié, y compris par ses adversaires politiques, Bernard a toujours assumé ses convictions, assumé son rôle de militant, de dirigeant et d’élu communiste, acceptant de porter, plusieurs fois, les couleurs de son Parti aux élections cantonales.

S’il a contribué à donner au Parti Communiste la crédibilité et la place qui sont les siennes aujourd’hui à Decize, son souci le plus cher était de transmettre le flambeau à de nouvelles générations, et il répétait régulièrement son bonheur, et sa satisfaction, de voir que de plus jeunes que lui empruntent aujourd’hui le même chemin.

S’il fallait résumer Bernard en quelques mots ca serait «L’humain d’abord »

Vente solidaire de Pommes de terre

Les militantes et militants communistes de la Nièvre ont organisé ce matin, Place Chaméane à Nevers, une vente solidaire de pommes de terre. Les pommes de terres étaient de productions locales : deux producteurs bio (Guillaume Debeer, de Nevers et Les bios du Bec de Cuffy) et un producteur raisonné (Aurélien Caquart, de Chevenon). Comme l’été dernier avec l’opération « tomates », la vente des pommes de terre à prix coûtant est une opération qui permet de mettre en lumière les difficultés pour les Français·es de s’alimenter sainement à un prix abordable et aussi les difficultés pour les producteurs et productrices d’être rémunéré à la juste valeur de leur travail.
La crise du monde agricole le montre bien : c’est les conditions de rémunération qui sont au cœur des préoccupations. Le modèle agricole actuel est en échec : agriculteurs et agricultrices travaillent pour nous nourrir mais nombre d’entre-eux n’arrivent plus à vivre de leur travail.
Malgré les loi Egalim qui ont permis davantage de transparence sur les coûts de production, elles n’empêchent pas les marges scandaleuses de l’industrie agro-alimentaire. C’est l’ensemble du monde libéral, avec les traités de libre-échange qu’il faut revoir ainsi que la Politique Agricole Commune (PAC) qu’il faut réajuster pour que ça ne soit plus les plus gros qui gagne le plus et les petits ou la bio qui ne ramasse que les miettes.
Ce type d’initiative sera certainement renouvelé sur Nevers pour permettre de montrer qu’il est possible de manger local et sainement, à un prix raisonnable. Les communistes de la Nièvre continueront de batailler pour que de la fourche à la fourchette, tout le monde soit gagnant, producteurs/productrices comme consommateurs/consommatrices.

Retrouvez sur le lien ci-dessous, Wilfried GAY, secrétaire de la section de Nevers du PCF, sur la radio RCF Nièvre, expliquant les raisons de cette initiative.

https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction-locale-0/embed?episodeId=455505

TOUT AUGMENTE SAUF LES SALAIRES !

🔴 Nouvelle augmentation du prix de l’électricité 🔴

➡️ D’année en année, le Gouvernement annonce de nouvelles augmentations des prix de l’électricité. Ces hausses sont insupportables pour des millions de nos compatriotes, alors que tout augmente, sauf les salaires qui eux ne suivent pas !

Au PCF, nous proposons :

👉 Bloquer les prix
👉 Retour aux tarifs réglementés
👉 Baisser la TVA à 5,5% (20% aujourd’hui) sur l’électricité pour les ménages
👉 Sortir des logiques du marché européen de l’énergie
👉 Indexer les salaires sur l’inflation

Soutien à la colère du monde agricole dans la Nièvre

Il est urgent de changer de politique pour défendre notre souveraineté alimentaire et protéger nos agriculteurs face à l’inflation et la concurrence déloyale des traités de libre échange.

C’est pourquoi nous soutenons la mobilisation des agriculteurs en colère dans la Nièvre. Le gouvernement doit les entendre et les respecter.

Pris en étau entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution, les travailleurs de la terre sont au bord de l’asphyxie. Les agriculteurs voient bien l’impuissance des lois EGALIM à modifier les rapports de force dans la construction des prix. Nous exigeons que de la fourche à la fourchette, les marges soient mieux réparties et si les professionnels ne se mettent pas d’accord sur les marges, c’est à l’État de réguler les marges de manière à ce que chacun soit gagnant.

D’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), l’agriculture ne reçoit que 10% de la valeur ajoutée agroalimentaire. Et comme si cela ne suffisait pas, la profession n’en peut plus de voir ses coûts de production flamber plus vite que n’augmente le prix payé au producteur. Par exemple, l’Institut de l’élevage indique que le prix du lait de vache a baissé de 15 à 20 €/ 1000 L sur le dernier trimestre 2023 alors que le prix des intrants s’est maintenu. Le prix du gazole non routier s’établit à des niveaux très hauts, ne passant guère en dessous des 1 100 €/1 000 litres depuis un an. Cette situation va s’aggraver si la suppression de la détaxe – à laquelle se sont opposés les parlementaires communistes mais imposé par le gouvernement via le 49-3– voit le jour tout comme la mise en place de la hausse de 10% sur l’électricité en Février voulue par le nouveau Premier Ministre. Nous demandons le maintien de la détaxe sur le gazole non routier et le gel des taxes sur l’électricité.

Dans une situation où les prix ne couvrent pas les coûts de production, il est impossible de vivre dignement de son travail et d’engager les investissements que nécessitent l’urgente transformation agroécologique. En effet, la réintroduction de l’élevage dans les régions de grandes cultures, l’allongement des rotations ou encore la plantation de haies demandent de se projeter sur le temps long. Comment y parvenir quand on a aucune visibilité sur le prix de vente, livré au bon vouloir des forces d’argent ? Il est urgent de donner un horizon aux producteurs et de leur assurer un revenu décent.

A quoi bon se lever le matin si ce n’est pas le travail qui fait le revenu mais les subventions publiques ? La transformation écologique est une nécessité où chacun doit être gagnant : un agriculteur ou une agricultrice qui met en place des transformations pour une agriculture plus vertueuse doit pouvoir être mieux rémunéré·e et mieux accompagné·e.

Avec Léon Deffontaines, tête de liste aux élections européennes et André Chassaigne, député, nous demandons une toute autre répartition des fonds européens, avec des critères visant à reconstruire notre souveraineté alimentaire avec l’objectif de retrouver en France 500 000 agriculteurs et agricultrices d’ici 2030, correctement rémunérés, tout en accompagnant les transformations agroécologiques des pratiques agricoles : une réforme de la PAC pour une répartition plus juste afin que cela ne soit pas les gros qui touchent le plus et les petits, notamment celles et ceux en conversion ou en bio, qui restent sur le carreau.

Mettons cet argent public au profit d’une ambitieuse politique d’intervention publique sur les prix et les volumes. Il faut que le travail paye, et cela demande d’extraire la formation des prix des mécanismes de marché et de filières qui étranglent le producteur. C’est à l’Etat, avec les professionnels, d’instaurer des prix rémunérateurs, des filets de sécurité publics, des mesures de régulation des marchés et d’agir sur la façon dont se répartit la valeur ajoutée. Ainsi, le « juste prix » n’est pas qu’une émission télévisée, c’est aussi un combat de société visant à reprendre la main sur notre souveraineté alimentaire aujourd’hui déléguée aux marchés et à un quatuor de centrales d’achat.

Nous préférons la coopération internationale aux funestes traités de libre-échange avec le Brésil, le Canada ou la Nouvelle-Zélande, dont le seul but est de mettre en concurrence les agricultures mondiales.

Nous préférons la coopération au sein de l’Europe plutôt qu’une sortie de la PAC, comme certains le préconisent, qui serait mortifère pour l’agriculture française en mettant en concurrence les pays européens.

Nous proposons de mettre en place des conférences permanentes territoriales, associant des représentants de la profession agricole, des industriels, des distributeurs, mais aussi les pouvoirs publics et de la société civile. Ces conférences auraient pour but de déterminer un prix d’objectif, soit un prix d’achat des produits agricoles couvrant les coûts de production et rémunérant dignement l’agriculteur. Pour les communistes, les modalités de répartition de la valeur ajoutée agroalimentaire doivent être renversées en vue d’accroître le prix payé au producteur plutôt que de conforter les profits des industriels et distributeurs.

Vœux de la Fédération de la Nièvre du PCF

2023 est fini, Ouf ! Les guerres, les attentats, le réchauffement climatique, la vie chère et l’inflation, la loi sur les retraites et celle sur l’immigration… cette année a été très difficile et pesante. Les choix des dirigeants de ce pays ou de ce monde n’ont pas vraiment été dans le sens du progrès social et de l’intérêt de l’Humanité. Nous avons besoin de tourner la page et d’espérer dans le retour de l’intelligence, de la raison de la justice. Le libéralisme sauvage, le racisme, les discriminations n’ont pas lieu d’être si nous voulons un monde de paix, de fraternité, de mieux vivre ensemble. Alors reprenons la main et recréons du collectif. Sur son lieu de travail, dans son village, dans son quartier, recréons du lien et exprimons nos besoins, nos attentes qui ne sont pas celles du rejet de l’autre mais bien du rapport entre les richesses produites et les politiques mises en place pour le collectif, pour les services publics, pour les gens.
Le PCF a une feuille de route, il a maintenant un plan pour le climat, il a des militants pour le faire vivre et des élus pour le mettre en œuvre ; il ne se résout pas à baisser les bras en disant qu’on ne peut rien faire. Si ! Le droit au bonheur pour chacune et pour chacun est possible. Être heureux est possible !
C’est ce que nous pourrons développer le jeudi 18 janvier à 18h30, à la Salle des Eduens à Nevers avec toutes celles et tous ceux qui veulent mener le combat pour un monde juste, pour une culture de Paix, pour que les jours heureux adviennent vite.
La convivialité ne sera pas oubliée alors n’hésitez pas, adhérent·e·s du parti ou non, venez échanger avec celles et ceux qui dans le département font vivre la démocratie

EN FRANCE ET EN EUROPE, REPRENONS LA MAIN !

Le 9 juin 2024 se tiendront les élections européennes. En ayant choisi Léon Deffontaines comme tête de liste, les communistes entendent porter un projet ambitieux pour la France et l’Europe. Dans un contexte mondial en pleine mutation, marqué par des défis socio-économiques et écologiques sans précédent, la campagne portera autour d’un ensemble de propositions fortes visant à porter un projet politique d’une gauche authentique et populaire, incarnant à la fois la colère face à l’Europe technocratique, l’espoir d’une coopération européenne entre les peuples et du respect de la souveraineté de la France. Ce que veulent les communistes, c’est re- prendre la main en France et en Europe en portant le projet d’une France libre et souveraine au sein d’une Europe où les peuples sont associés. Une vision qui s’éloigne de la sortie unilatérale de l’Union européenne, tout comme elle rejette l’idée d’une désobéissance sans fondement stratégique ou d’une Europe fédérale.

L‘objectif est de réunir un large éventail de citoyens et citoyennes autour de cette vision politique, afin de créer une dynamique positive et transformatrice à l’échelle européenne et nationale. L’essence de ce projet repose sur la souveraineté des peuples dans divers domaines, tels que la politique, l’industrie, le commerce, l’alimentation et l’énergie. Les communistes portent en ce sens l’idée de coopérations différenciées et volontaires entre les États européens, offrant la liberté de choisir leur participation dans certaines politiques européennes. Cette approche favorise une solidarité active entre les nations, tout en respectant leur autonomie.