La campagne électorale arrive dans sa dernière ligne droite. Il reste moins de 10 jours pour faire porter un maximum de voix sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.
Au cours de nos rencontres sur les marchés, les foires ou les porte-à-porte, ce n’est pas la question de l’immigration (comme le dicte la sphère médiatique pour propulser l’extrême droite) que les personnes mettent en avant mais la question des salaires, des factures d’énergies, de pouvoir vivre mieux… Quand des forces de gauche s’égarent dans l’outrance ou dans l’accommodation avec le système libéral européen, Léon Deffontaines, tête de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » souhaite remettre au centre des débats jusqu’au 9 juin la question sociale.
Aux étudiant·es qui voient leur accès aux études compromis à cause des coupes budgétaires sur les services publics imposées par les directives européennes, aux salarié·es qui voient leur usine se délocaliser de la France vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moindre, aux particuliers, artisans et commerçants qui ont vu leur facture d’énergie explosée à cause des réglementations européennes, c’est à toutes les victimes des politiques libérales européennes que les candidates et candidats de la liste « Gauche Unie pour le monde du travail » veulent s’adresser pour inverser cette tendance des politiques d’austérité, en faisant rentrer au parlement européen des élu·es, qui sans faillir, feront face aux forces libérales.
Il suffit de faire plus de 5% pour faire rentrer d’un coup 5 élu·es au Parlement Européen. On peut se dire que ça ne représente pas grand-chose, 5 élu·es, et pourtant, c’est ce qui peut faire changer parfois le résultat de vote sur des directives européennes libérales qui passent à très peu de voix.
Gardons en tête cette image dont Hélène Bidard nous a fait part lors de la réunion publique du 6 mai à Nevers : celle du moustique qui est pourtant tout petit, mais qui peut empêcher l’humain de dormir toute une nuit. Et donc, même quand on est petit, pas en grand nombre, nous pouvons quand même changer les choses.
Au cours de cette campagne électorale, il nous a souvent été reproché que les forces de gauche ne se soient pas unies. Cette élection européenne est particulière puisqu’à la proportionnelle. Dans le mode de calcul complexe de répartition des élu·es, la proportion fait qu’il est nécessaire d’avoir un grand écart de point pour augmenter son nombre d’élu·es et qu’en l’état, la gauche aurait plus de député·es élu·es au Parlement Européen si les principales listes de Gauche dépassaient les 5% que si elles étaient rassemblées. L’objectif étant bien de faire rentrer un maximum de député·es progressistes au Parlement Européen face à la droite et l’extrême droite, il est donc nécessaire de faire en sorte que toutes les listes de gauche dépassent la barre des 5%.
Le 9 juin, c’est le vote de conviction qui doit agir : le vote pour ses idées et non le vote influencé. Ce n’est pas un scrutin pour sanctionner Macron ou faire l’avant-match de la présidentielles de 2027. Le 9 juin, c’est un scrutin pour choisir un projet européen afin de faire face au rouleau compresseur libéral pour les prochaines années.
Objectif : rentrer au parlement européen
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