Author Archive: nievre
TOUT AUGMENTE SAUF LES SALAIRES !
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Nouvelle augmentation du prix de l’électricité
D’année en année, le Gouvernement annonce de nouvelles augmentations des prix de l’électricité. Ces hausses sont insupportables pour des millions de nos compatriotes, alors que tout augmente, sauf les salaires qui eux ne suivent pas !
Au PCF, nous proposons :
Bloquer les prix
Retour aux tarifs réglementés
Baisser la TVA à 5,5% (20% aujourd’hui) sur l’électricité pour les ménages
Sortir des logiques du marché européen de l’énergie
Indexer les salaires sur l’inflation
Soutien à la colère du monde agricole dans la Nièvre
Il est urgent de changer de politique pour défendre notre souveraineté alimentaire et protéger nos agriculteurs face à l’inflation et la concurrence déloyale des traités de libre échange.
C’est pourquoi nous soutenons la mobilisation des agriculteurs en colère dans la Nièvre. Le gouvernement doit les entendre et les respecter.
Pris en étau entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution, les travailleurs de la terre sont au bord de l’asphyxie. Les agriculteurs voient bien l’impuissance des lois EGALIM à modifier les rapports de force dans la construction des prix. Nous exigeons que de la fourche à la fourchette, les marges soient mieux réparties et si les professionnels ne se mettent pas d’accord sur les marges, c’est à l’État de réguler les marges de manière à ce que chacun soit gagnant.
D’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), l’agriculture ne reçoit que 10% de la valeur ajoutée agroalimentaire. Et comme si cela ne suffisait pas, la profession n’en peut plus de voir ses coûts de production flamber plus vite que n’augmente le prix payé au producteur. Par exemple, l’Institut de l’élevage indique que le prix du lait de vache a baissé de 15 à 20 €/ 1000 L sur le dernier trimestre 2023 alors que le prix des intrants s’est maintenu. Le prix du gazole non routier s’établit à des niveaux très hauts, ne passant guère en dessous des 1 100 €/1 000 litres depuis un an. Cette situation va s’aggraver si la suppression de la détaxe – à laquelle se sont opposés les parlementaires communistes mais imposé par le gouvernement via le 49-3– voit le jour tout comme la mise en place de la hausse de 10% sur l’électricité en Février voulue par le nouveau Premier Ministre. Nous demandons le maintien de la détaxe sur le gazole non routier et le gel des taxes sur l’électricité.
Dans une situation où les prix ne couvrent pas les coûts de production, il est impossible de vivre dignement de son travail et d’engager les investissements que nécessitent l’urgente transformation agroécologique. En effet, la réintroduction de l’élevage dans les régions de grandes cultures, l’allongement des rotations ou encore la plantation de haies demandent de se projeter sur le temps long. Comment y parvenir quand on a aucune visibilité sur le prix de vente, livré au bon vouloir des forces d’argent ? Il est urgent de donner un horizon aux producteurs et de leur assurer un revenu décent.
A quoi bon se lever le matin si ce n’est pas le travail qui fait le revenu mais les subventions publiques ? La transformation écologique est une nécessité où chacun doit être gagnant : un agriculteur ou une agricultrice qui met en place des transformations pour une agriculture plus vertueuse doit pouvoir être mieux rémunéré·e et mieux accompagné·e.
Avec Léon Deffontaines, tête de liste aux élections européennes et André Chassaigne, député, nous demandons une toute autre répartition des fonds européens, avec des critères visant à reconstruire notre souveraineté alimentaire avec l’objectif de retrouver en France 500 000 agriculteurs et agricultrices d’ici 2030, correctement rémunérés, tout en accompagnant les transformations agroécologiques des pratiques agricoles : une réforme de la PAC pour une répartition plus juste afin que cela ne soit pas les gros qui touchent le plus et les petits, notamment celles et ceux en conversion ou en bio, qui restent sur le carreau.
Mettons cet argent public au profit d’une ambitieuse politique d’intervention publique sur les prix et les volumes. Il faut que le travail paye, et cela demande d’extraire la formation des prix des mécanismes de marché et de filières qui étranglent le producteur. C’est à l’Etat, avec les professionnels, d’instaurer des prix rémunérateurs, des filets de sécurité publics, des mesures de régulation des marchés et d’agir sur la façon dont se répartit la valeur ajoutée. Ainsi, le « juste prix » n’est pas qu’une émission télévisée, c’est aussi un combat de société visant à reprendre la main sur notre souveraineté alimentaire aujourd’hui déléguée aux marchés et à un quatuor de centrales d’achat.
Nous préférons la coopération internationale aux funestes traités de libre-échange avec le Brésil, le Canada ou la Nouvelle-Zélande, dont le seul but est de mettre en concurrence les agricultures mondiales.
Nous préférons la coopération au sein de l’Europe plutôt qu’une sortie de la PAC, comme certains le préconisent, qui serait mortifère pour l’agriculture française en mettant en concurrence les pays européens.
Nous proposons de mettre en place des conférences permanentes territoriales, associant des représentants de la profession agricole, des industriels, des distributeurs, mais aussi les pouvoirs publics et de la société civile. Ces conférences auraient pour but de déterminer un prix d’objectif, soit un prix d’achat des produits agricoles couvrant les coûts de production et rémunérant dignement l’agriculteur. Pour les communistes, les modalités de répartition de la valeur ajoutée agroalimentaire doivent être renversées en vue d’accroître le prix payé au producteur plutôt que de conforter les profits des industriels et distributeurs.
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Vœux de la Fédération de la Nièvre du PCF
2023 est fini, Ouf ! Les guerres, les attentats, le réchauffement climatique, la vie chère et l’inflation, la loi sur les retraites et celle sur l’immigration… cette année a été très difficile et pesante. Les choix des dirigeants de ce pays ou de ce monde n’ont pas vraiment été dans le sens du progrès social et de l’intérêt de l’Humanité. Nous avons besoin de tourner la page et d’espérer dans le retour de l’intelligence, de la raison de la justice. Le libéralisme sauvage, le racisme, les discriminations n’ont pas lieu d’être si nous voulons un monde de paix, de fraternité, de mieux vivre ensemble. Alors reprenons la main et recréons du collectif. Sur son lieu de travail, dans son village, dans son quartier, recréons du lien et exprimons nos besoins, nos attentes qui ne sont pas celles du rejet de l’autre mais bien du rapport entre les richesses produites et les politiques mises en place pour le collectif, pour les services publics, pour les gens.
Le PCF a une feuille de route, il a maintenant un plan pour le climat, il a des militants pour le faire vivre et des élus pour le mettre en œuvre ; il ne se résout pas à baisser les bras en disant qu’on ne peut rien faire. Si ! Le droit au bonheur pour chacune et pour chacun est possible. Être heureux est possible !
C’est ce que nous pourrons développer le jeudi 18 janvier à 18h30, à la Salle des Eduens à Nevers avec toutes celles et tous ceux qui veulent mener le combat pour un monde juste, pour une culture de Paix, pour que les jours heureux adviennent vite.
La convivialité ne sera pas oubliée alors n’hésitez pas, adhérent·e·s du parti ou non, venez échanger avec celles et ceux qui dans le département font vivre la démocratie
EN FRANCE ET EN EUROPE, REPRENONS LA MAIN !
Le 9 juin 2024 se tiendront les élections européennes. En ayant choisi Léon Deffontaines comme tête de liste, les communistes entendent porter un projet ambitieux pour la France et l’Europe. Dans un contexte mondial en pleine mutation, marqué par des défis socio-économiques et écologiques sans précédent, la campagne portera autour d’un ensemble de propositions fortes visant à porter un projet politique d’une gauche authentique et populaire, incarnant à la fois la colère face à l’Europe technocratique, l’espoir d’une coopération européenne entre les peuples et du respect de la souveraineté de la France. Ce que veulent les communistes, c’est re- prendre la main en France et en Europe en portant le projet d’une France libre et souveraine au sein d’une Europe où les peuples sont associés. Une vision qui s’éloigne de la sortie unilatérale de l’Union européenne, tout comme elle rejette l’idée d’une désobéissance sans fondement stratégique ou d’une Europe fédérale.
L‘objectif est de réunir un large éventail de citoyens et citoyennes autour de cette vision politique, afin de créer une dynamique positive et transformatrice à l’échelle européenne et nationale. L’essence de ce projet repose sur la souveraineté des peuples dans divers domaines, tels que la politique, l’industrie, le commerce, l’alimentation et l’énergie. Les communistes portent en ce sens l’idée de coopérations différenciées et volontaires entre les États européens, offrant la liberté de choisir leur participation dans certaines politiques européennes. Cette approche favorise une solidarité active entre les nations, tout en respectant leur autonomie.
Formation départementale
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La Fédération de la Nièvre du PCF a organisé un temps de formation ce samedi 2 décembre.
Le temps de formation dans la vie militante est indispensable pour apporter nos réflexions et agir au mieux dans l’intérêt commun et encore plus aujourd’hui, dans ce contexte assez complexe et parfois confus pour beaucoup.
Nous militons toutes et tous au quotidien, avec les repères que nous pouvons avoir à travers nos échanges, nos lectures, nos rencontres, … Ce temps de formation, intitulé Stage de base, fait partie de ces outils permettant d’apporter de la théorie pour construire nos repères.
Tourné vers les nouvelles et nouveaux adhérent·es, le stage de base a aussi été suivi par les camarades plus ancien, qui ont pu (ou non) suivre ce stage, afin de se réapproprier certaines notions théoriques.
« Les droits des femmes classés sans suite »
En France, une femme est assassinée tous les trois jours, tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Les victimes de féminicide ayant déjà signalé des violences ont vu leur plainte classée sans suite dans 80% des cas. 80 % des plaintes des femmes pour viol sont classées sans suite, moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation. La Fondation des Femmes estime à 2,6 milliards d’euros par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles en France. Aujourd’hui, l’État n’en dépense que 184,4 millions !
La protection de l’enfance, un secteur clé Les structures et associations de ce secteur-clé alertent sur la précarité grandissante de leurs capacités d’action et de leurs conditions d’accueil. Elaborer des politiques publiques pour prendre en compte le continuum de violences de l’enfance à l’âge adulte, en luttant contre la pédocriminalité et la culture du viol, cela exige de développer les services publics, à égalité sur l’ensemble du territoire et de former toute la chaîne des professionnel.les concerné.e.s.
Luttons contre l’exploitation et la marchandisation des corps. Les personnes en situation de prostitution, victimes de la traite sexuelle des êtres humains, subissent la violence de l’exploitation et de la marchandisation de leur corps. Cela touche de plus en plus les mineur·e·s. Nous réaffirmons notre position abolitionniste en exigeant les moyens nécessaires pour garantir une réelle application de la loi de 2016.
Solidarité internationale : « le féminisme comme culture de la paix » : nous sommes solidaires avec les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, les Israéliennes, les Palestiniennes, les Yéménites, les Arméniennes, les Syriennes qui vivent dans des territoires où des conflits perdurent. Ces femmes ainsi que les femmes réfugiées ou déplacées pour cause de conflit subissent les conséquences mortifères des guerres, parce qu’elles sont souvent en première ligne. Nous soutenons les mobilisations des femmes pour défendre la démocratie, la justice, l’égalité et la paix, contre les politiques d’extrême-droite, de haine et de division, contre les intégrismes religieux.
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Hommage à Louis Fouchère et à la Résistance Nivernaise
Discours de Jimmy Derouault, Secrétaire Départemental de la Fédération de la Nièvre du PCF
Mesdames, Messieurs,
Cher·e·s ami·e·s et cher·ère·s camarades,
À nouveau le monde tremble, à nouveau la guerre et son cortège de barbarie fracture et décime les peuples. La mort frappe partout dans le monde, massivement et en premier lieu les civils : des femmes, des enfants, des bébés, des gens hospitalisés, sans défense. L’humanité est souillée par cette sauvagerie. Ces victimes du terrorisme, de crimes de guerre, c’est à elles et à eux que je veux rendre hommage. Alors nous disons non à la haine, non à l’intolérance, oui à la Paix , oui à la Fraternité. Cette histoire c’est aussi celle de Louis Fouchère, cheminot, ouvrier métallurgiste. C’est parce qu’il s’est opposé à l’ignominie nazie, c’est parce qu’il a protégé les siens, parce qu’il était épris d’un idéal de paix, de justice et de liberté, c’est parce qu’il luttait pour les travailleurs -il a ainsi rédigé, imprimé, distribué des tracts à destination de la population nivernaise mais aussi en s’adressant aux soldats allemands pour dénoncer la politique de conquêtes d’Hitler au profit des grands trusts- qu’il fut arrêté le 27 septembre 1941.
Et c’est bien parce qu’il était dirigeant du Parti Communiste devenu clandestin, chargé notamment de la diffusion de l’Émancipateur, l’ancêtre des Nouvelles de la Nièvre que nous avons l’honneur de continuer à publier, qu’il fut exécuté le 12 janvier 1942 par l’occupant comme otage suite à la mort d’un officier allemand abattu à Dijon par la Résistance. Les nazis cherchaient à annihiler toute contestation, toute résistance. En s’en prenant à Louis, ce fut le résultat contraire qui advint. Le monde du travail, les ouvriers dont il était un représentant puisque secrétaire de la CGT des ateliers de Varennes-Vauzelles, ont perpétué son engagement, ont continué son combat, beaucoup ont eu la même fin que Louis et n’ont pas vu la Libération, eux aussi nous ne les oublions pas.
Comme Camille Baynac, comme Roland Champenier, eux aussi responsables communistes que nous associons tous deux à cet hommage, Louis Fouchère n’avait aucune vocation à devenir un héros. C’était un ouvrier épris de justice sociale, et conscient du rôle que tout un chacun doit jouer aux côtés de ses semblables, et dans l’avenir d’une société à construire en commun.
S’il était considéré comme un « homme dangereux », c’est justement parce qu’il était vecteur d’idées subversives aux antipodes de celles de l’extrême-droite et du gouvernement de Vichy.
Cette France de Pétain qui disait « Plutôt Hitler que le Front Populaire » n’avait jamais accepté 36, les congés payés, la semaine de 40 heures, les luttes pour la justice sociale. Elle trouvait là l’occasion de se venger à bon compte. Dès 39 la chasse aux communistes et aux syndicalistes a commencé et s’est accélérée. Ouvriers, intellectuels, paysans, élus ou non, ils ont payé un lourd tribut pour leur engagement pour une société plus juste et plus fraternelle.
« Camarades qui restez, soyez courageux et confiants dans l’avenir, soyez dignes de nous les 27 qui allons mourir » a écrit Guy Moquet. Se montrer dignes de cet héritage, c’est contribuer à le défendre, à le faire vivre partout où il se trouve menacé, c’est mettre l’humain au cœur de tous nos choix. C’est continuer de défendre la Paix, encore la Paix, toujours la Paix. Se montrer dignes c’est continuer de défendre avec fierté un monde du travail aujourd’hui si malmené.
Tant d’années après la seconde guerre mondiale, cette cérémonie demeure toujours d’une cruelle actualité. À l’heure où les fanatismes, les extrémismes, la barbarie s’en prennent encore aveuglément à des civils, il est important de perpétuer les combats jamais terminés contre toutes les idéologies de la haine, de la xénophobie, et de la violence.
C’est ce qui doit nous animer après le drame, l’acte barbare, commis sur notre sol, dans une école de la République, à Arras. Un enseignant est mort, Dominique Bernard, en tentant de protéger des élèves, des enfants de la République. 3 ans après le meurtre de Samuel Paty, la folie islamiste a encore frappé. Et on ne peut pas tolérer non plus les inscriptions antisémites trouvées la semaine dernière près d’ici.
La guerre en Ukraine, la volonté d’anéantissement du peuple arménien, du peuple kurde, la folie en Israël et en Palestine sont autant d’exemples de la barbarie et de l’obscurantisme toujours à l’œuvre. Rassembler toutes celles et tous ceux qui partagent, comme nous, la volonté d’un monde libéré de toute forme de domination et respectueux des peuples et de leur indépendance est donc toujours notre devoir. La répression, l’interdiction, la criminalisation, la pénalisation du militantisme, du syndicalisme ne nous arrêteront pas. Si Louis Fouchère, Roland Champenier, Camille Baynac, Lucienne Michaud, Léon Bernadat, René Chatout et d’autres ont réussi dans des temps autrement plus difficiles à diffuser leur idéal, pour la fraternité et la solidarité entre les peuples. Nous ne pouvons pas céder.
Comme nous ne pouvons pas envisager sans ne rien faire que l’extrême-droite soit aujourd’hui aux portes du pouvoir, ou accepter qu’elle participe à des solutions majoritaires, dans 6 des 27 pays de l’Union Européenne. Comme nous ne pouvons nous satisfaire que l’Europe abandonne une partie de sa souveraineté, qu’elle délègue à l’OTAN et aux politiques guerrières de Washington. Dans l’indifférence quasi générale, c’est toute l’Europe qui se réarme et bascule visiblement et insensiblement vers une logique de guerre plutôt qu’une logique de Paix.
Et pendant ce temps là on oublie que des femmes, des hommes, des enfants se jettent à la mer sur des embarcations de fortune, traversent des montagnes en plein hiver pour fuir la guerre, la misère, la faim, pour vivre tout simplement. Mais il y en a qui ne l’oublient pas et nous pouvons remercier celles et ceux qui offrent de leur temps, de leur fortune, de leur cœur pour leur venir en aide. Mais attention, il y en a aussi qui préparent encore des lois, des règlements plus répressifs, plus inhumains, pour repousser, pour rejeter l’autre, pour fermer la porte en utilisant toujours le même postulat, celui du « bouc émissaire ».
Au lieu de cela nous avons besoin de porter de grandes ambitions sociales à rebours du carcan néolibéral, nous devons réussir à parler aux classes populaires en évitant les pièges du discours facile et populiste, nous ne pouvons pas laisser l’extrême-droite progresser sur la désespérance et le ressentiment mais au contraire donner un espoir et une issue comme l’ont fait les membres du Conseil National de la Résistance. Face aux défis climatique, énergétique ou alimentaire, faisons d’autres choix que ceux du modèle libéral dans lequel nous enferment les traités européens. La vie des gens n’est pas qu’une affaire de techniciens, d’experts, d’avocats, de lobbyistes motivés par leurs seuls tableurs excel. Reprenons la main sur notre destin.
C’est ce que des millions de Français et de Françaises ont fait au début de l’année en se battant pour défendre leur droit à partir à la Retraite à un âge qui leur permette d’en profiter pleinement. Nos gouvernants ont décidé qu’ils avaient raison contre le peuple. C’est une grave erreur qui a pour conséquence, malgré l’écoute bienveillante et l’avancée de nos propositions, le renvoi de nombre de nos concitoyens vers des partis se déclarant anti-système et anti-élite. Ces partis qui leur font miroiter une vie meilleure à coup de promesses populistes et xénophobes, sont, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, synonymes de mesures liberticides et inhumaines, sur fond de glorification de l’autorité et de repli identitaire.
Le combat est difficile. Le rapport de forces est inégal. Ce que nous voyons dans le monde n’a rien de très stimulant. Mais nos camarades résistants nous ont montré la voie.
Vous pouvez compter sur les communistes, aujourd’hui comme hier, pour rester debout et suivre le chemin.
Communiqué de la Fédération de la Nièvre du PCF concernant la situation de l’hôpital de Nevers
L’Agence Régionale de Santé a prononcé ce lundi 9 octobre la mise sous « administration provisoire » de l’Hôpital de Nevers, et cela pour une durée de 6 mois.
Cette mise sous tutelle n’est pas une surprise. Elle est le résultat des nombreuses alertes qui se sont accélérées ces derniers mois.
En juin dernier, des centaines de personnels de l’hôpital s’étaient retrouvés dans le hall pour manifester leur incompréhension face à des fermetures de services et ainsi « la mort programmée » de l’hôpital de Nevers.
En juillet, 26 médecins de l’hôpital décidaient de s’exprimer par voie de presse avec des mots forts, dénonçant des dysfonctionnements graves, des intérêts personnels, des menaces, et les pleins pouvoirs laissés à des médecins d’abord motivés par l’argent. Le manque général de moyens humains et financiers dans l’hôpital public est donc aggravé, plus particulièrement à Nevers, par des fonctionnements internes contestables au point que des enquêtes ont été diligentées.
Et le mois dernier, de nombreux dysfonctionnements « susceptibles de mettre en cause la sécurité des patients » ont été relevés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Il suffit de voir l’état du service des urgences au cours de la période estivale, durant laquelle des patients ont dû attendre dans des conditions indignes et dangereuses avant de pouvoir être pris en charge, pour comprendre l’aggravation brutale de la situation.
Nous nous étonnons d’ailleurs du silence de Denis THURIOT, Président du Conseil de Surveillance de l’Hôpital, interrogé par les élus communistes lors du dernier Conseil d’Agglomération. Il est de sa responsabilité d’informer les élus qui ne peuvent pas se contenter d’apprendre les épisodes successifs par voie de presse. Au lieu de cela, M. THURIOT dénonce « un panier de crabes » (expression surprenante) et annonce qu’il s’exprimera « prochainement ». Ce n’est pas l’attitude que l’on attend du Président du Conseil de Surveillance du CHAN, par ailleurs Président des élus du Groupement Hospitalier de Territoire.
A l’appel de l’ARS, 3 administrateurs vont donc devoir prendre en main l’hôpital pour pallier les dysfonctionnements rencontrés ; un défi à relever quand nous connaissons le contexte, notamment à l’Assemblée Nationale, où le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) prévoit à nouveau une réduction des dépenses de santé de
3,5 milliards et une saignée pour l’hôpital public alors qu’il faudrait au contraire redonner de l’air financièrement aux hôpitaux comme celui à de Nevers.
Il est d’ailleurs surréaliste de voir les deux députés de la Nièvre, Patrice PERROT (Renaissance) et Perrine GOULET (Modem), s’exprimer brutalement aujourd’hui dans la presse pour affirmer que « des têtes doivent tomber » : comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans cette situation, en tant que députés du département depuis 2017 et députés de la majorité présidentielle d’autant qu’ils vont encore voter dans quelques semaines un Budget de la Sécurité Sociale encore amputé de 3,5 milliards d’€ dans les dépenses de santé !
Pour leur part, avec constance et cohérence, les militant.e.s du PCF et les élu·e·s communistes nivernais·e·s ont toujours répondu présent·e·s pour défendre le maintien d’un fonctionnement correct de l’hôpital. En défendant le maintien du Centre 15 de Nevers, transféré à Dijon en 2018 avec la bénédiction de D. THURIOT. En participant fidèlement aux côtés des personnels à toutes les manifestations pour nos maternités, nos hôpitaux de proximité de Cosne, Clamecy, Decize, Château-Chinon, pour nos services d’Urgence, pour le droit à l’IVG, pour la création de Centres Publics de Santé… En engageant une grande campagne pour le « droit des Nivernais à la Santé ». En soutenant toutes les mobilisations dans ce sens, parmi lesquelles la dernière pétition départementale lancée par l’UD-CGT et qui a recueilli 6450 signatures nivernaises, remises à l’ARS le 26 septembre assortie de nombreux témoignages.
A cette heure, nous pensons aux personnels soignant et administratif de l’hôpital, qui souffrent de cette situation depuis trop longtemps, et qui font tout ce qu’ils peuvent avec dévouement pour répondre aux besoins de santé des Nivernaises et des Nivernais. Ils et elles méritent toujours nos applaudissements !
Nous pensons aux patients Nivernais, inquiets de ne pouvoir être soignés dans des conditions optimales et dont la confiance envers l’Hôpital Public est parfois entamée. Nous devons protéger ensemble (et nous devrons parfois reconstruire) notre système de santé public : un système unique au monde et que le monde entier nous enviait, héritage du combat d’Ambroise Croizat que les communistes sont décidés à poursuivre aujourd’hui.
Dans l’immédiat, la Fédération du PCF de la Nièvre souhaite que cette mise sous tutelle remette l’hôpital de Nevers « sur les rails », tant pour les conditions de travail des personnels que pour la réponse aux besoins de santé de la population. Et nous appelons la population à s’en mêler : c’est ainsi que, pour notre part, nous concevons la « démocratie sanitaire » dont l’Agence Régionale de Santé parle à toutes les lignes !
PAIX ET JUSTICE !
Le Parti communiste français condamne totalement les actes terroristes du Hamas qui, en visant des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés, ont ensanglanté la société israélienne.
Il condamne avec la même force l’offensive de l’armée israélienne faisant des centaines de victimes civiles palestiniennes qui, heure après heure, viennent endeuiller de nouvelles familles dans une escalade mortifère et en dépit de toutes les conventions internationales.
Il s’incline devant la mémoire de toutes ces victimes et réaffirme sa pleine solidarité avec les familles touchées.
Il exige la libération immédiate des otages détenus par le Hamas, organisation islamiste qui exerce sur les palestiniens une dictature impitoyable au quotidien.
Le Parti communiste français appelle à la levée du blocus inhumain contre des innocents à Gaza que le gouvernement de Benyamin Netanyahou veut mettre en place en voulant priver ses habitants d’eau, d’électricité, de carburant et de nourriture .
Il s’oppose totalement aux propositions, venues de certains partis politiques français ou de la Commission européenne, de couper toute aide aux Palestiniens.
Il appelle au contraire la France et l’Union européenne à agir avec résolution pour une solution de paix juste et durable, en application des résolutions de l’ONU qui sont toutes restées lettre morte avec, en premier lieu, la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés d’un état israélien.
Il appelle nos concitoyennes et nos concitoyens à la plus grande vigilance afin que l’escalade meurtrière en cours ne serve pas de prétexte à la recrudescence d’actes antisémites et racistes sur le sol français.
Il faut d’urgence arrêter la spirale de la haine, de la violence et des massacres, comme vient d’y appeler le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Seule une perspective de paix dans la justice entre Israéliens et Palestiniens, ouvrant à ces derniers l’espoir d’une vie digne, peut arrêter l’effusion de sang.
Paix et justice : voilà ce qui doit rassembler les forces de gauche et écologistes, toutes les forces progressistes et républicaines de notre pays.